Les interquartiers ont lieu à Madjen

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Sans infrastructure sportive de l’importance d’un stade communal, depuis trois ans, les mordus et les pratiquants agacés par une si longue privation, ont quitté Aomar pour une autre localité beaucoup mieux servie. D’anciens dirigeants, mais toujours en activité attribuent ce peu d’empressement, pour prendre en charge cette doléance, à “l’inexistence du remarquable dynamisme caractérisant autrefois la structure organisant l’activité sportive”.

Le remède pour eux “serait la création d’une nouvelle association sportive, une action que nous avons lancée déjà, mais où reste l’agrément à recevoir”. Mais, en attendant que soit remis ce document administratif, et que tout rentre dans l’ordre, il règne un climat “d’humeur maussade” au milieu des jeunes de Aomar, surtout à l’approche du mois de Ramadhan, où habituellement sont programmées diverses activités sur l’espace de jeu non réhabilité encore.

Faute de surface spacieuse appropriée à la pratique sportive, toutes les tranches d’âges comprises entre “7 et 77 ans” qui veulent se dépenser physiquement, et qui représentent un échantillon considérable de la population locale, solliciteraient après l’adhan la minuscule aire de jeu près du siège de l’APC, qui pour s’adonner au boulisme, et qui pour se livrer à des sports collectifs. Sur ce, on craint que cet unique recours dont dispose Aomar centre, n’entraîne des situations du genre “pousse-toi que je m’y mette”, qui déboucheraient auquel cas sur une mise à l’écart de la 1er tranche d’âge suscitée, en annulant les séances lui revenant à certaines heures de la soirée.

Toutefois, ce qui a amoindri la pression, et sur l’endroit trop sollicité, et sur les responsables concernés, c’est le départ dès 2006 des jeunes épris de football, qui ont élu domicile à Madjen pour être présents aux rendez-vous des tournois interquartiers.

A. Chérif

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