Le marché plus clément

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Comparés à ceux du premier jour du Ramadhan, les prix des fruits et légumes ont subi une baisse fort appréciable. Si les magasins lâchent, difficilement, du lest, évitant une chute trop brutale, les marchands ambulants n’ont pas hésité (une fois n’est pas coutume) à les concurrencer.

Mardi dernier, jour de marché hebdomadaire à Aïn El Hammam, les consommateurs ont été unanimes à noter que la mercuriale a amorcé une baisse importante. Il est vrai que la frénésie des premier jours a laissé place à une certaine sérénité. La demande a été tempérée par les prix prohibitifs qui ont battu tous les records. La salade, à titre d’exemple, n’a plus trouvé acheteur, à partir du moment où elle avait atteint les 140 dinars. Quant aux autres produits, ils ont tendance à revenir à leur prix de départ. De cent dinars, la carotte est redescendue à soixante (60 DA) et moins pour celle, de qualité inférieure.

Les autres légumes ont tous chuté d’au moins trente dinars. La pomme de terre, quant à elle, tient toujours le haut du pavé à cinquante cinq dinars. Il en est de même des fruits, qui n’ont pas été sujet à fluctuation.

Ils gardent le prix d’avant le mois de carême. Il reste, bien entendu, que d’un marchand à un autre, des différences portant sur dix à quinze dinars, sont perceptibles sur des articles plus frais ou de meilleure qualité. Les ménages peuvent tout de même, suivant leurs moyens, “ménager la chèvre et le choux”. Le “rayon boucherie”, reste le domaine où les tarifs montent mais ne redescendent jamais. Comme chaque année, les bouchers relèvent le kilo de viande (avec os) qui est porté cette année à soixante dix dinars, soit vingts dinars de plus. Ils justifient cette augmentation par la loi de l’offre et de la demande. Ils ne peuvent pas, en revanche, expliquer pourquoi leurs tarifs ne suivent pas à la baisse, celui des bêtes bradées, en période de sécheresse. Vu la situation qui prévaut en ce moment, les consommateurs ne commenceront à se plaindre que quelques jours avant l’Aïd.

A.O.T.

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