Le projet d’internat à la traîne

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Certes, le CFPA de Tizi Gheniff rend d’innombrables services aux stagiaires de la région, mais certaines commodités lui manquent encore. Il faut souligner, en premier lieu, que ce centre n’offre pas des repas aux élèves.

Et c’est ainsi que, dès midi, ils doivent aller en ville pour prendre des sandwichs ou se contenter de repas froids.

Cela pénalise beaucoup plus la gent féminine. Le deuxième manque réside dans le retard enregistré dans les travaux de réalisation d’un internat de soixante lits.

Le projet a été lancé, mais il ne se limite actuellement qu’aux terrassements.

L’entreprise réalisatrice n’arrive plus à avancer en raison de peu de moyens dont elle dispose. Selon une source proche de l’établissement, elle a été déjà mise en demeure.

Toutefois, la décision de lui résilier le marché n’est pas encore prise. “Notre problème n’est pas avec l’entreprise. Notre problème est que le projet n’est qu’à ses premiers balbutiements. Au rythme où sont menés les travaux, cet internat ne verra pas le jour comme prévu”, nous a ajouté notre source.

Du fait que ce centre dispense des spécialités qui ne sont pas prévues ailleurs, le CFPA ne peut recevoir de candidats d’autres régions.

Il nous a été donné d’apprendre que des stagiaires y viennent pour s’inscrire, mais ils sont déçus dès que l’administration leur apprend qu’il n’y a ni demi-pension ni encore moins l’internat.

En plus de tout cela, il est à signaler que la clôture endommagée par le glissement de terrain n’est pas encore restaurée. Tout le monde se pose des questions sur l’avenir de cet internat qui demeure l’une des conditions sine qua none pour que ce centre ait sa place comme tous les autres réalisés à l’échelle de la wilaya.

Amar Ouramadane

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