Ighil Oumenchar envahi par les ordures

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Moins d’un an après la grande opération de nettoyage menée durant plusieurs week-ends, Ighil Oumenchar, village situé à la sortie sud de

Souk El-Tenine, est de nouveau envahi par les détritus.

Ayant fait l’objet de plusieurs opérations de nettoyage et de sensibilisation, auxquelles ont pris part le mouvement associatif, l’APC et la Direction des travaux publics (DTP) de Tizi-Ouzou, Ighil Oumechar est de nouveau soumis à la pollution, œuvre d’une frange de citoyens très peu soucieux de la protection de la nature et de leur environnement.

Les campagnes de ramassage des ordures et de sensibilisation, avec l’installation de panneaux incitant à la préservation des lieux, ont pourtant nécessité de grands moyens et plusieurs week-ends de volontariat, où un grand nombre de jeunes adhérents d’associations et d’agents de l’APC et de la DTP avaient pris part. On croyait alors que les citoyens n’allaient plus jeter leurs ordures de façon anarchique mais il semble que certaines habitudes ont la vie dure.

En effet, aussitôt les opérations de nettoyage achevées, la saleté et la pollution ont repris de plus belle, en un laps de temps court. L’endroit est devenu, malheureusement, un grand dépotoir à ciel ouvert. Canettes de bières vides, bouteilles, sachets poubelles remplis, sachets noirs volants, débris de matériaux de construction et même des charognes… tel est le décor offert aux passants, le long du CW 147, depuis la sortie du village Ighil Boulkadhi à Souk El-Tenine jusqu’à l’entrée de la commune de Mechtras à la hauteur du lieu surplombant la vallée d’Ahetsou.

A ce niveau, la situation est pire, où des meutes de chiens ont trouvé refuge à la recherche de leur pitance, sans oublier les odeurs nauséabondes qui prouvent la présence sur les lieux de charognes. Au fait, tout ce Chemin de wilaya est jonché de décharges sauvages plus ou moins importantes, selon les endroits. C’est dire que l’incivisme et l’irresponsabilité d’un grand nombre de citoyens et d’habitants des régions limitrophes sont les seuls responsables de cette désastreuse situation, qui a transformé cet endroit en un lieu invivable, alors qu’il aurait pu constituer être un espace de villégiature et de détente pour les citoyens et les familles. Les vastes oliveraies, en nombre sur les lieux, ont également été touchées par cette pollution, au grand dam des citoyens et autres visiteurs de la région.

Rabah A.

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