La commission de la DSA inspecte

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Des visites ont été effectuées chez des éleveurs des communes d’Ouaguenoun et Aït Aïssa Mimoun en début de semaine par la Commission de la Chambre d’agriculture, dans le cadre du concours du meilleur agriculteur. Ces commissions de suivi se sont aussi rendues dans plusieurs exploitations agricoles des éleveurs d’autres régions inscrits sur leurs tablettes. A noter que ce concours est une initiative de la Chambre de l’agriculture, de la Direction des services agricoles, des Conseils interprofessionnels et de diverses associations activant dans le domaine de l’agriculture.

L’idée est d’inciter les agriculteurs à donner le meilleur d’eux-mêmes afin de développer leurs filières respectives. Les courses au titre concernent en fait plusieurs filières, à savoir : l’oléiculture, les élevages bovins laitiers, les élevages caprins et avicoles, l’apiculture, la pomme de terre et les céréales. A noter qu’à Ouaguenoun, les élevages dans leurs diverses déclinaisons sont bien développés. La culture céréalière, pour sa part, se trouve plus accentuée dans la commune de Timizart, avec des rendements de plus en plus importants, grâce au suivi et à l’accompagnement techniques des services de l’agriculture et autres organismes.

Par ailleurs, il est à signaler que ce concours a été lancé au mois de mai dernier. Les inscriptions, qui se sont déroulées le même mois, ont été clôturées le 3 juin dernier. Des critères de sélection ont été alors établis par les organisateurs, selon la filière et ses spécificités. A titre d’exemple, le meilleur oléiculteur sera désigné au vu de la qualité de son verger et de son huile. Quant au meilleur éleveur, il sera choisi selon la qualité de ses animaux mais aussi de la qualité de sa production et sa quantité.

Enfin, il est à signaler que la daïra d’Ouaguenoun a tous les atouts qu’il faut pour devenir une zone à vocation agricole. Située sur une étendue de plaines qui vont jusqu’à Fréha à l’est et à Sidi Naâmane à l’ouest, la région est également enrichie d’un massif montagneux qui favorise l’arboriculture. Cerise sur le gâteau, toute cette activité agricole, une fois lancée, pourra bénéficier d’un grand barrage destiné exclusivement à l’irrigation. Construit dans les années 1960, dans le cadre de la Révolution agraire, ce dernier n’est pas exploité pleinement.

Akli N.

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