Le collectif des villages interpelle le wali

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S’il est vrai que la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest traverse une grande partie de la commune d’Aït Yahia Moussa, il n’en demeure pas moins que les citoyens commencent déjà à s’inquiéter quant aux voies d’accès à cet axe routier.

Lors de la réunion tenue la semaine dernière, les représentants des comités de plus d’une vingtaine de villages ont relevé que leurs villages respectifs n’auront pas l’accès facile à cette pénétrante. Ainsi, ils ont jugé interpeller le wali à ce sujet. «Nous, citoyens des villages de la commune d’Aït Yahia Moussa, sommes conscients de l’importance vitale d’un réseau routier dans le développement d’une région.

Cette importance est d’autant plus accentuée lorsqu’il s’agit d’une région montagneuse. C’est justement le cas de notre commune dont le chef-lieu est un carrefour, non seulement pour tous les villages mais aussi pour les communes limitrophes relevant des wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira et Boumerdès», lit-on dans cet écrit destiné au wali.

Et de revenir sur ce constat : «Hélas, nous constatons avec un immense dépit que la pénétrante en cours de réalisation reliant Tizi-Ouzou à l’autoroute Est-Ouest ne prévoit pas de possibilités d’accès à cette infrastructure routière à même de faire bénéficier la majorité des villages de cette opportunité de se voir, enfin, désenclavés.

Ceci, sans oublier les retombées positives pour une dynamique d’un développement socio-économique de la région que cet état de fait nous fera échapper». Les rédacteurs du document rappellent au wali que le seul accès pour toute la région à cet axe autoroutier est distant de sept kilomètres du chef-lieu communal.

«Ceci reste insuffisant. Nous estimons, qu’en vue de satisfaire le maximum de villages, la réalisation d’un échangeur à proximité du chef-lieu et du CW152 reliant la wilaya de Tizi-Ouzou à celle de Boumerdès est impérative. Par exemple, cet échangeur peut être situé entre le PK7 et le PK20.

De même, nous demandons à ce que des brettelles d’entrée et de sortie, à chaque fois qu’une possibilité existe, y soient réalisées», expliquent-ils dans la même correspondance. Et de conclure : «De ce fait, nous nous adressons aux autorités concernées avec beaucoup d’espoir de voir notre doléance satisfaite, à savoir permettre à une population dépassant les 50 000 habitants, en incluant les communes limitrophes concernées, de jouir pleinement des bienfaits de cet axe routier structurant.

Selon un membre signataire de ce document, une pétition a été ouverte afin d’appuyer et de défendre cette revendication devant le wali. Celle-ci a déjà atteint plus de deux mille signatures.

Amar Ouramdane

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