Les robinets d’Iazzouzen à sec

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Les habitants du village Iazzouzen dans la commune de Chabet El-Ameur sont durement pénalisés par l’absence d’eau potable. Ce liquide précieux se fait rare depuis plusieurs années, alors que les promesses des autorités locales d’alimenter ce village parmi tant d’autres, dans cette localité du sud-est de Boumerdès, se font toujours attendre. Les villageois ne savent plus à quel saint se vouer, alors que la saison estivale vient de démarrer. Pour étancher leur soif, ils achètent des citernes d’eau à 1 500 DA l’unité.

Le comble, c’est que même cette ressource vitale se fait rare durant la forte demande, en été. Des villageois s’alimentent, également, dans les sources d’eau se trouvant sur les hauteurs, mais celles-ci sont à sec en période de grandes chaleurs et n’arrivent pas à couvrir les besoins croissants des villageois.

Nacer, un jeune rencontré sur place, nous dira que les services des forêts avaient inscrit des projets de captage de sources et d’aménagement de celles existant mais que rien n’a été fait depuis 2011, date du lancement du Programme des plans de développement ruraux intégrés (PPDRI) dans la commune. Récemment, un projet d’alimentation en eau potable du village a été réalisé sur le budget communal mais il n’est toujours pas mis en service, quatre mois après son parachèvement. Les villageois mettent tous leurs espoirs dans ce projet devant alimenter la région à partir de la station de dessalement de Cap-Djenet, lancé en 2013 et bloqué à plusieurs reprises en raison, notamment, de la crise économique dans laquelle est plongé le pays depuis 2014.

Y. Z.

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