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Tizi N’Berber : Toujours pas de radiologie à la polyclinique !

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Le rythme des consultations à la polyclinique de Tizi N’Berber, sise à hauteur de la localité Imden, est au ralenti.

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Des citoyens ont signalé des carences en ressources humaines et en équipements médicaux. «Souvent, il faut s’astreindre à des heures d’attente avant d’avoir droit à une consultation», a confié un retraité, malade chronique. «Notre polyclinique n’a, à vrai dire, de polyclinique que le nom, dans la mesure où seuls les soins infirmiers de base sont assurés de façon à peu près continue et correcte», a indiqué un jeune commerçant de la région. Les équipements et les consommables médicaux font aussi défaut, a-t-on appris.

«L’appareil de radiologie, qui aurait pu nous épargner les déplacements jusqu’à la ville d’Aokas, n’est toujours pas installé. Idem pour le laboratoire d’analyses, dont l’absence nous oblige à faire un véritable parcours du combattant», a fulminé un citoyen résidant à quelques encablures de l’infrastructure sanitaire. Même l’autre polyclinique implantée au centre urbain du chef-lieu communal est presque logée à la même enseigne, a-t-on fait savoir. «Des services aussi vitaux que le point d’urgence et la radiologie font cruellement défaut. On nous a appris, il y a plus d’une année, que des fiches techniques avaient été établies dans ce sens, mais il n’y a eu aucune suite à ce jour», a râlé un villageois de Tarachoucht. «A quoi sert d’avoir deux polycliniques, si nos parturientes continuent d’accoucher à l’hôpital d’Amizour, en raison de l’absence d’une maternité à Tizi N’Berber ?», s’est interrogé un habitant du village Ichaâbanene.

N. M.

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