La campagne moisson-battage bat son plein

Partager

Depuis près de quinze jours, les bruits des moteurs des engins agricoles, mobilisés dans les prés, s’entendent de loin dans la commune de Tizi Gheniff.

Au total, pas moins de 580 hectares seront moissonnés d’ici quelques jours. «Toutes les conditions sont réunies pour mener à bien cette campagne. Il faut savoir que lorsqu’il fait très chaud, la moisson avance vite. Pour cette campagne, nous avons mobilisé deux machines», dira Mme Hakima Aliouane, en sa qualité de subdivisionnaire.

Pour les céréaliculteurs, ils ont dû recourir à d’autres engins. «Pour le moment, tout va bien. D’ailleurs, la superficie dite de la zone potentielle, à proximité du barrage d’eau, est presque achevée», ajoute la même responsable. Cette dernière fait savoir que dès que cette zone sera totalement moissonnée, le tout sera axé du côté de Maroko et de Tamdikt, deux localités où il est attendu aussi de moissonner des centaines d’hectares.

«Pour les rendements, nous estimons qu’ils seront plus bons que ceux de la saison dernière. Il faut dire que cette année la pluviométrie a été importante. Nous attendons entre 20 et 25 quintaux à l’hectare. Nos agriculteurs ont suivi comme il se doit tous les conseils que nous leur avons donnés depuis le lancement des labours-semailles à ce jour, sachant que les intrants et les produits phytosanitaires étaient non seulement disponibles mais de très bonne qualité. Il faut aussi signaler que la préparation de la saison moisson-battage, au début du mois de juin, avec l’organisation d’une journée sur la lutte contre les incendies des champs céréaliers a eu les résultats escomptés. Preuve en est, tous les abords des champs de blé sont nettoyés», se félicite la première responsables agricole de cette daïra qui couvre les communes de Tizi-Gheniff, M’Kira et Aït Yahia Moussa.

Cette année, donc, c’est une récolte d’environ 13 000 quintaux, avec un rendement moyen de 22 quintaux à l’hectare, qui est attendue. Une fois finalisée, la récolte sera acheminée vers les silos de la CCLS de Draâ Ben Khedda. Outre la céréaliculture et les fourrages, les cultures maraîchères occupent une place de choix dans cette vallée grâce à son barrage d’eau et à ses retenues collinaires.

Pour le moment, c’est surtout la culture de la pastèque et du melon qui prédomine et, à un degré moindre, celle des haricots verts et la laitue. Selon la subdivisionnaire agricole, ce créneau aura aussi de beaux jours devant lui, à condition que les réseaux d’irrigation soient rénovés parce que les ressources hydriques de la daïra sont suffisantes pour développer ce genre de culture.

A noter aussi que la basse M’Kira, du côté de Tamdikt et des zones environnantes, est connue pour son arboriculture (poiriers, pommiers et figuiers). C’est dire que Tizi-Gheniff est à vocation semi-agricole, tout comme Draâ El-Mizan.

Amar Ouramdane

Partager