Les habitants de la cité 5 Juillet, sise au chef-lieu de la commune d’Aïn El-Aloui, à une vingtaine de kilomètres à l’Ouest de la wilaya de Bouira, se plaignent de l’absence d’aménagement urbain. Les résidents, qui viennent d’adresser une requête à leur maire et au chef de la daïra d’Aïn Bessem, ont assuré que leur cité n’a bénéficié d’aucune opération d’aménagement ou d’amélioration urbaine, et ce depuis sa réalisation, au début des années 2000.
Les signataires de la requête, dont une copie nous a été remise, ont affirmé que cette situation est pénalisante pour eux, puisque c’est tout leur cadre de vie qui est dégradé. De ce fait, ils réclament la prise en charge des routes, des trottoirs, des réseaux d’éclairage public et de drainage des eaux usées, en plus de l’aménagement d’un espace de jeux pour les enfants. «Comme vous pouvez le constater, les routes de notre cité sont semblables à des pistes. En hiver, à cause de la pluie, elles sont transformées en de véritables patinoires. Notre calvaire s’accentue en été avec les poussières qui se dégagent des routes.
Aussi, notre quartier n’est pas doté d’un réseau de drainage des eaux de pluie ni d’un réseau d’éclairage public. Quant à nos enfants, ils n’ont pas où jouer et s’aventurent souvent du côté de la RN18, qui est proche, ce qui constitue un énorme danger pour eux», a indiqué un habitant de la cité 5 Juillet. Ce dernier s’est également interrogé sur les raisons de la non-prise en charge de leurs revendications, malgré l’urgence de la situation. «L’aménagement est catastrophique et anarchique. D’ailleurs, notre cité ressemble à un grand bidonville. Pour cette raison, les responsables doivent intervenir au plus vite», a-t-il ajouté.
Oussama Khitouche