Les citoyens du village Aït Skher dans la commune de Beni Djelil ont poursuivi, avant-hier, leur action de protestation, en fermant le siège de leur APC pour le cinquième jour consécutif. Il est à rappeler que les protestataires sont montés au créneau suite au retard flagrant enregistré dans le lancement d’un projet de réhabilitation du chemin communal desservant leur localité. Bien qu’il ait été inscrit par l’APC l’année précédente, ce projet n’est pas lancé à ce jour, déplorent-ils. Selon les explications fournies par le maire, l’entreprise désignée pour réaliser ce projet refuse d’entamer son chantier et exige «la réévaluation du montant du marché».
Par ailleurs, tout en appelant à la sagesse et à privilégier la voie du dialogue pour la résolution de ce problème, plusieurs citoyens de Beni Djelil reprochent à l’APC son «immobilisme». «L’APC est paralysée et les commissions permanentes ne fonctionnent pas. Les projets d’envergure, comme le raccordement au réseau de gaz naturel, le transfert d’eau potable du barrage Tichy-Haf, le revêtement des routes, l’aménagement des écoles et la réalisation des logements sont à l’arrêt tout aussi à l’arrêt.
Salma Bedja