La mise en service s’éternise

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Si le secteur de la jeunesse et des sports au niveau du chef-lieu municipal d’Aït R’zine est plutôt bien loti avec des infrastructures sportives et culturelles qui fonctionnent plus ou moins correctement, ce n’est le cas dans les autres villages de la commune, au nombre de quatorze. En effet, les équipements publics dédiés aux jeunes brillent par leur absence dans la majorité des bourgades de cette commune.

Le peu de structures qui existent dans un ou deux villages sont quasiment toutes closes. C’est entre autres le cas du foyer de jeunes sis au village Handis, à 7 km du chef-lieu communal. Cette structure, bien que livrée il y a plus d’une année de cela, demeure toujours fermée, au grand dam des jeunes de la localité.

Renseignement pris, il s’est avéré que ledit espace culturel n’est pas encore raccordé aux réseaux de l’assainissement et d’électricité, ce qui freine sa mise en service. «Le foyer de jeunes de notre village (Handis, ndlr) est toujours fermé à cause de cette histoire du non-raccordement à l’assainissement et à l’électricité. Nous regardons juste structure sans pouvoir en bénéficier. Nous demandons aux autorités locales de mettre tous les moyens en œuvre, afin de raccorder ce foyer de jeunes aux commodités indispensables pour pouvoir, enfin, l’exploiter.

Il faut rappeler qu’à part ce coin, nous n’avons pas d’autres espaces de loisirs dans notre patelin», regrette un jeune de ce village. Par ailleurs, c’est presque le même constat au village Tizi Alouane, où un projet de réalisation d’un autre foyer de jeunes, en R+1, traîne sans voir le jour. Pourtant, ce village compte une population assez importante avec près de 1 500 âmes, soit l’un des villages les plus peuplés après Guendouz, le chef-lieu municipal d’Aït R’zine.

S. Y.

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