La passerelle de Masmoulata prise en charge

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Dans la commune de Lakhdaria, à chaque fois que de fortes intempéries sont enregistrées, des dégâts, parfois importants, notamment sur le réseau routier, sont occasionnés.

Il y a quelques semaines, les fortes pluies qui se sont abattues sur la région ont endommagé beaucoup de routes et fragilisé plusieurs ouvrages d’art (dalots, ponts, etc.).

Dans certaines localités de Lakhdaria, les eaux pluviales ont charrié boue, pierres et divers objets, obstruant ainsi les ouvrages d’assainissement et submergeant les routes, en rendant toute circulation impossible.

Cette situation a nécessité la mobilisation de gros moyens de la commune pour évacuer la boue, déboucher les canaux d’évacuation des eaux pluviales et rétablir la circulation. Actuellement, les séquelles laissées par ces intempéries sont toujours visibles, et le danger n’est pas totalement écarté. C’est le cas au niveau du village de Masmoulata, où une passerelle enjambant un oued a été fragilisée par les intempéries.

Cet ouvrage est l’unique accès dont dispose le villageois pour rallier la ville de Lakhdaria, située à quelques kilomètres de ce village. Par endroits, l’ouvrage présente des fissures qui pourraient s’aggraver avec l’érosion et le déchaînement des éléments de la nature. Il risque carrément de s’effondrer et priver ainsi les villageois de l’unique accès à la ville.

Devant cette situation et au vu de l’importante que revêt cet ouvrage, des villageois de Masmoulata ont sollicite l’intervention des services de l’APC pour faire le nécessaire en vue de sécuriser cet accès avant le retour des pluies. Cette semaine, les élus de l’Assemblée communale ont effectué une visite sur les lieux en compagnie des services techniques de l’APC pour évaluer la situation et prendre les mesures qui s’imposent.

Une décision de soumettre le problème aux services des travaux publics a été prise. Dans un premier temps, il est question d’engager une étude technique devant évaluer les dégâts subis par la passerelle. Une fois cette étape finalisée, des travaux de rénovation à même de conforter l’ouvrage, réalisé en 2011, et éloigner le risque d’effondrement seront lancés.

Il faut rappeler, par ailleurs, que dans la région de Mehouan, le pont reliant Lakhdaria au village de Mehouan avait été emporté par le crues il y près de trois ans. Le patelin était du coup isolé du monde ; ce qui avait nécessité la prise de mesures urgentes pour rétablir l’accès et inscrire, dans les jours qui ont suivi, un projet d’un nouveau pont.

Cet épisode témoigne de la violence des crues et des dégâts qu’ils causent aux différents ouvrages dans la région de Lakhdaria, d’où la nécessité d’inspecter les différents ouvrages et d’engager des travaux de confortement pour éloigner tout danger sur les populations

Djamel M.

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