L’abattage clandestin de poulets prolifère

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Les points de vente de poulets vifs sur les accotements de la RN26, laquelle dessert le couloir de la vallée de la Soummam, se multiplient. De Tazmalt jusqu’à Akbou, en passant par Allaghane, village Amirouche et autres villages, traversés par la très dense en circulation RN26, des points d’abattage clandestin et de vente de poulets pullulent, à l’ombre de l’impunité et de l’absence de contrôle.

Comme le poulet est un produit de large consommation, sa commercialisation suscite la convoitise de certaines personnes, qui se sont improvisées volaillers, et lesquelles ont aménagé des points de vente de cette volaille, très prisée par les ménages, sur les abords de la RN26. Comme l’abattage de cette volaille est clandestin, il se passe alors de toutes les conditions d’hygiène requises. Sans le contrôle vétérinaire préalable, les poulets sont abattus par les «volaillers» à la demande des clients, dans des conditions insalubres.

De son abattage jusqu’à sa vente, le poulet subit une kyrielle d’entorses à l’hygiène, comme le rinçage dans une eau puante et insalubre, le plumage dans des machines rouillées et dégoulinantes de sang et l’éviscération porteuse de tous les germes.

Ainsi donc, les poulets sont commercialisés dans ces conditions-là par des marchands mettant en péril la santé des consommateurs, de moins en moins avertis, et contraints, peut-être même, à se rabattre sur ces points d’abattage clandestin de poulets avec la chute du pouvoir d’achat. Les chefs de famille sont, ainsi, poussés à acheter une viande à haut risque sur leur santé et celle des leurs, étant donné qu’elle est moins chère que celle qui est vendue dans les commerces de volailles réglementaires.

S. Y.

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