À moins d’une semaine du début du mois du carême, aucune des mesures habituelles que prennent les différentes administrations à cette occasion n’a été entreprise. Ces dernières étant toujours paralysées par une grève illimitée. En effet, ni les services du commerce (DCP), ni ceux de l’hygiène n’ont arrêté un programme d’actions en prévision du mois sacré, telle la délimitation des lieux où doivent intervenir les marchands des produits alimentaires ou la délivrance des autorisations spéciales Ramadhan pour les vendeurs des confiseries et gâteaux.
Si la grève persiste, les répercutions négatives, comme la prolifération du commerce informel, seront inéluctables. Sur un autre volet, les APC, première administration en contact direct avec le citoyen, sont aussi paralysées par cette grève illimitée, pénalisant durement les personnes en quête de pièces administratives délivrées par ces services. Pour beaucoup, cette grève est «incompréhensible et ne répond à aucune logique». «Pis, elle commence même à mettre la société civile en ébullition», s’indigne-t-on.
A titre d’exemple, il est enregistré en divers endroits de la daïra de M’Chedallah des avaries sur les réseaux de l’AEP et ceux de l’assainissement, des secteurs gérés par les APC. Des défaillances non réparées depuis des semaines, à cause de ces débrayages à répétition. Notons enfin qu’aucune commune n’a assuré un service minimum, comme prévu dans la réglementation, ce qui met davantage à mal l’administré.
Oulaid Soualah