L’ambiance se nourrit de lumière

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Par S Ait Hamouda

Il arrive que l’ange devienne monstre et que ce monstre se mue en destructeur. Là, lorsque dans ce méli-mélo, ce capharnaüm, tout se détériore et s’effiloche, rien ne peut résister à la tempête humaine. La question est que voilà que le peuple prend en charge l’apparent et le tu, pour qu’enfin on prenne connaissance de l’apriori avant de connaître le fond de la pensée de la majorité. C’est juste une manière de vérifier le bon du juste, dans les affaires juteuses que se sont faites les barons du système.

Il y a des seigneurs, puis il y a leurs manigances, et encore leurs forfaitures, qui ont saigné le pays jusqu’à la dernière goutte de sa sève. Cela n’engage en rien la foule compacte, ni ne la dérange, ni ne la perturbe, au point de l’amener à abandonner son combat. C’est une lutte qui va certainement durer un mois, une année ou plusieurs décennies, malgré tout ce qui va arriver de durable ou de provisoire, il y aurait sûrement une victoire au bout. Seulement, lorsque l’heure de la victoire sonne pour un peuple, il la prend comme telle, un trophée subtilisé aux barons, au moment où il a décidé de son avenir.

Et ce trophée, il le gardera comme une récompense de Dieu à sa patience, à sa probité. Il y en a des moments où l’honnêteté d’une foule dépasse de loin celle de ceux qui se considèrent comme un flambeau qui éclaire le pays de leur obscurité. Les ténèbres sont parfois compatibles avec la lueur des nuits d’hiver. Le noir total n’a pas de lueur qui puisse éclairer le monde, tout simplement, à fortiori, à l’instant où l’on écarquille les yeux pour tenter de mieux voir.

La statue qui se tient sur son socle, remet le trophée entre les mains de la majorité combattante. On ira à pied, à cheval ou à bicyclette crier notre colère à qui veut bien l’entendre, et on sera entendu. Lamentable, quand ils répondent par des borborygmes inintelligibles aux hurlements de la majorité. Il arrive aux chasseurs de cris de croire qu’ils sont les plus forts, et ils se trompent comme toujours.

S. A. H.

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