L’aménagement à revoir

Partager

Malgré les récents rafistolages effectués par les services de l’APC, la chaussée, tout comme les trottoirs de la ville d’Aïn El Hammam, ne sont pas dans leur meilleur jour. Les carreaux qui les recouvrent se détachent un par un, laissant apparaître le béton qui les retenait. Aucune rue n’est épargnée par cette dégradation.

Les parties mises à nu, parfois d’une superficie de plusieurs mètres carrés, représentent un risque de chute pour les passants peu attentifs au danger. Les marches d’escalier menant de la place centrale vers le centre culturel, tout comme celles dites «de la poste» n’ont jamais connu de carrelage ni même de réparation du béton effrité. On ne peut circuler sur le trottoir sans risquer de buter sur du carrelage boursouflé ou encore de chuter dans un creux laissé par des carreaux détachés, suite à la déformation du sol.

Quant aux espaces dédiés aux piétons jouxtant le marché, ils n’arrêtent pas de subir des travaux que des particuliers entreprennent anarchiquement. Chacun devant «mettre à niveau» sa devanture, l’on ne se soucie guère du confort des passants, menacés de chute tous les dix mètres. Ils ne cessent de monter et de descendre lors de leur cheminement sur deux à trois cents mètres d’un trottoir truffé de dénivellations que les personnes âgées et les malades ne peuvent franchir qu’avec l’aide d’un tiers.

Les dénivellations devant les magasins dépassent un mètre par endroits. Le propriétaire d’un de ces locaux a dû baisser rideau, suite aux difficultés d’accès à son échoppe. Pour y accéder, il faut avoir recours à une échelle. Il y a quelques jours un autre commerçant a été obligé d’effectuer des travaux de surélévation du trottoir pour le mettre au niveau du plancher de son commerce. Les passants sont de ce fait contraints de gravir la marche ainsi créée et d’en descendre quelques mètres plus loin. Inutile de dire que des chutes sont très courantes dans cette partie de la ville qui nécessite plus d’attention de la part des autorités.

Rappelons que ces insuffisances ne sont pas nouvelles pour qui connaît Michelet. Rafistolées de temps à autre, elles reviennent de plus belles, dès l’apparition des premières pluies, suivies d’un autre affaissement de terrain. Cependant, ces caprices de la nature ne doivent pas justifier que des personnes soient mises en danger. Un budget devant remettre un peu d’ordre dans cette partie de Michelet doit être dégagé afin d’améliorer le cadre de vie des citoyens qui font la plupart leurs emplettes dans ce quartier.

A. O. T.

Partager