Une commission technique, composée des services techniques de l’APC et d’un bureau d’étude (BET), s’est rendue, dernièrement, au quartier Ziri, de la commune de Lakhdaria, afin de recenser les différentes carences enregistrées en vue de l’inscription d’un projet d’aménagement.
Selon la cellule de communication de l’APC de Lakhdaria, ladite commission technique va établir une fiche technique à cet effet et les travaux porteraient sur la réfection de différents réseaux, dont celui de l’assainissement, des trottoirs et la pose d’un nouveau revêtement.
Selon la même source, des procédures administratives sont actuellement en cours pour lancer des consultations en vue de confier le projet. Un projet d’autant plus urgent que le quartier en question, l’un de plus anciens de la ville de Lakhdaria, enregistre de nombreuses insuffisances, notamment sur le plan de l’aménagement urbain. En effet, et selon ses habitants, les voies d’accès au niveau de le la cité sont dans un état déplorable. Elles s’apparentent beaucoup plus à des pistes agricoles qu’à des accès de cité.
Une situation qui complique toute circulation, qu’elle soit piétonne ou automobile, surtout en hiver, «une saison lors de laquelle les routes se transforment en bourbiers», notent nos interlocuteurs. «La fange envahit le quartier à chaque tombée de pluie et il est, par conséquent, difficile de circuler. Les enfants souffrent énormément au quotidien. Les ruelles sont carrément inondées à chaque averse et des flaques d’eau se forment partout, rendant tout déplacement impossible», confie un habitant du quartier.
En plus de l’état dégradé des routes, les habitants de ce quartier disent souffrir d’autres problèmes, ayant essentiellement trait au réseau de l’assainissement, vétuste et défectueux. «Le réseau d’assainissement est vétuste et truffé d’avaries. Des fuites qui provoquent moult désagrément pour nous qui souffrons d’odeurs fétides.
En été, la situation devient invivable car en plus des odeurs insupportables qui se dégagent des réseaux d’assainissement, des insectes envahissent tous les coins te recoins du quartier», témoigne-t-on. Soucieux d’améliorer leurs conditions de vie, les habitants disent avoir saisi à plusieurs reprises les autorités locales, lesquelles ont fini par réagir.
D. M.