L’arrêt principal de bus de la daïra de M’chedallah offre un hideux décor à la vue. Cet état de fait est en partie dû à l’incivisme des voyageurs ajouté à la négligence et au laisser-aller des gestionnaires des affaires de la cité. En effet, tous les espaces libres qui entourent ce lieu qui ressemble à un authentique rucher à longueur de journée sont recouverts de bouteilles en plastique vides de l’eau minérale et celles de diverses marques de jus et de boissons gazeuses.
Ces emballages sont jetés en ces lieux par les voyageurs qui usent d’un incroyable incivisme et laissés sur place par ceux ayant la charge de le gérer. Le plus révoltant dans cette hideuse histoire est le fait que cet arrêt situé à la sortie sud de l’ancienne ville de M’chedallah soit bordé à l’est par le bloc opératoire de l’hôpital et au nord par le pavillon des urgences du même hôpital et aussi la polyclinique relevant de l’EPSP qui abrite comble de malheur le service de la prévention dont les responsables ont tout le loisir de contempler ce foyer d’épidémies chaque jour à partir des fenêtres de leurs bureaux.
Il fut un temps où l’APC a affecté un agent recruté dans le programme du filet social dont la mission est de nettoyer et d’entretenir des toilettes publiques aménagées en ces lieux. Le contrat de l’agent ayant consommé la période réglementaire de six (06) ans n’ayant pas été renouvelé depuis deux ans, les ordures s’accumulent autour de l’arrêt. Plus grave encore, les toilettes sont fermées depuis son départ. Il aurait suffi de quelques bacs à ordures pour éviter cette catastrophe et ce répugnant décor qui accueille tout visiteur du chef-lieu de daïra. Les responsables de la commune de M’chedallah doivent faire le nécessaire pour venir à bout de l’insalubrité dans laquelle est plongé cet arrêt de bus.
Oulaid Soualah

