Le banaliseur de l’hôpital opérationnel

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Tout comme quatre hôpitaux de la wilaya, cet établissement hospitalier public avait bénéficié au début de l’année d’un banaliseur, équipement conçu pour le traitement des déchets infectieux. Celui-ci a été installé au sein de cette structure hospitalière. « Dès sa réception, nous l’avions installé. C’est un moyen qui nous permet de réduire notre convention avec une entreprise de traitement des déchets médicamenteux. En tout cas, il est déjà opérationnel depuis quelques mois. Cependant, nous gardons toujours notre accord avec l’entreprise spécialisée dans l’acheminement des produits pharmaceutiques et autres », nous confie M. Omar Idja en sa qualité de directeur de cet EPH. Il est à rappeler que la décharge de ces produits au niveau du Centre d’Enfouissement Technique d’ordures ménagères y est strictement interdite. C’est donc un grand soulagement pour cet hôpital de 240 lits. « Il nous a beaucoup soulagés et puis c’est plus pratique », conclut le directeur.

Le DAB de la poste à l’arrêt

Le Distributeur de Billets de Banque (DAB) de l’agence postale du centre-ville est toujours éteint. Tout d’abord, il faut rappeler qu’après un mois sans servir aucun sou entre le deux juin et le début du mois de juillet, le voilà encore éteint à la grande surprise des usagers de ce service qui ne savent plus que faire pour retirer leur dû. D’ailleurs, même à l’intérieur du bureau de poste, les liquidités manquent toujours. « Je ne sais pas pourquoi ils ont remplacé l’ancien appareil par un autre qui ne sert presque à rien. Certes, il tombe rarement en panne, mais qu’il demeure éteint complètement durant plusieurs semaines alors qu’il venait d’être réparé, c’est à ne rien comprndre. Pour retirer quelques billets, il faut se rendre à Aomar (Bouira) ou encore à Boghni sinon carrément à Draâ Ben Khedda », regrette un usager rencontré devant la machine à billets. Ce sont surtout les retraités qui sont pénalisés le plus parce qu’ils ne peuvent pas faire des déplacements vers d’autres villes à cause de leur âge et de la chaleur.  » Qu’ils le réparent et s’ils savent qu’il est obsolète, qu’ils le remplacent par un autre. C’est une machine rentable. Il ne faut pas le laisser en panne indéfiniment », constate un autre usager.

La figue de Barbarie à 100 dinars

Déjà, les premiers kilos de figue de barbarie (l’kermous) sont sur les étals. En effet, dès les premières heures de la journée, en dépit de la canicule, ces jeunes vendeurs exposent leurs bidons remplis de ce fruit de saison de chez nous. En dépit de la tâche ardue à laquelle se livrent ces adolescents, le prix de ce fruit reste tout de même abordable. À cent dinars le kilo, la figue de barbarie reste tout de même au bas des autres prix si on la comparait à la banane qui vient par exemple de grimper en ces périodes de fêtes et autres cérémonies familiales à 250 dinars voire plus chez certains marchands de fruits et légumes. « Pour remplir ce bidon que vous voyez, je dois me lever à quatre heures du matin. Car, il faudra bien profiter de la fraîcheur matinale sinon on risque de prendre quelques petites épines dans les yeux. C’est un prix abordable. Regardez les prix des autres fruits et faites la différence », répond un jeune garçon qui négociait le prix avec un client. En tout cas, dans les prochains jours, ce fruit baissera jusqu’à moins de cinquante dinars parce que la figue de barbarie mûrit vite sous la chaleur. « Je préfère déguster deux ou trois figues de barbarie que de manger par exemple la banane ou la pastèque. Tout d’abord, c’est délicieux puis c’est un fruit bio », explique un octogénaire qui se rappelle de l’époque ou les Kabyles ne mangeaient que les fruits de leurs vergers.

Amar Ouramdane

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