Les automobilistes à destination du versant Ouest de la commune d’Aïn El Hammam, ou de passage vers Béni Yenni et autres, vivent le calvaire sur le tronçon de la RN71, dans sa partie qui longe l’hôpital de la région. Pour éviter d’être coincés dans l’embouteillage, les plus avertis choisissent de traverser les lieux avant treize heures ou après quinze heures, des moments où ils peuvent passer sans être contrariés, outre mesure.
Si la circulation est relativement aisée en début de matinée, elle se complique au fur et à mesure que les heures passent, devenant inextricable en début d’après-midi. Unique structure de santé d’envergure, l’EPH de l’ex-Michelet draine quotidiennement des centaines de personnes.
Les automobiles stationnées devant le pavillon des urgences se chiffrent par dizaines, un nombre que vient agrandir celui des citoyens qui viennent rendre visite aux malades hospitalisés. Comme de coutume, lorsqu’un villageois est hospitalisé, ce sont tous ses voisins et ses proches qui vont prendre de ses nouvelles.
Ce qui crée une grande affluence à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital. À partir de midi, les trottoirs sont déjà encombrés ce qui ne laisse d’autre «choix» aux retardataires que de se garer en deuxième position, accentuant ainsi les difficultés de la circulation. Les fourgons de transport, inamovibles, en attente devant le portail ne consentent à libérer les lieux qu’une fois chargés, malgré un concert de klaxons des passants qui demandent le passage.
Il suffit qu’un camion ou un bus se mêle à la partie pour que l’écheveau sans fin ne se démêle que si quelque citoyen bienveillant se propose de faire le gendarme. Cette situation qui dure depuis longtemps n’aurait pas été possible si les services de sécurité (gendarmes ou policiers), dont l’absence se fait sentir à cet endroit, faisaient une ronde de temps à autre pour remettre en place ceux qui ne respectent ni le code de la route, ni leur prochain.
Pour éviter d’être empêtrés, les habitants de la région prennent souvent deux déviations à partir d’Ahechad, à quelques centaines de mètres, avant la structure de santé. Deux possibilités s’offrent alors à eux, en empruntant ces routes même si elles sont étroites. Ceux qui doivent aller loin peuvent prendre la route de Ouaitslid et déboucher aux alentours de Souk El Djemaa, sur la même nationale qu’ils viennent de quitter.
Quant à ceux qui se rendent aux villages Ath Amer Oussaid, la route du hameau de Tamazirt, via Tamejout, est tout indiquée. Mais encore faut-il y penser avant de s’engouffrer dans le goulot d’étranglement d’où il est impossible de faire demi-tour.
A.O. T.

