Le chantier à la traîne !

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Le projet de réalisation de deux dalots à Ighram, dans la commune d’Ahnif, traîne depuis plusieurs mois et ses travaux s’éternisent. En effet et en plus de la cadence faible des travaux de réalisation, des arrêts répétés qui durent parfois des semaines sont enregistrés. Une situation qui cause des désagréments aux centaines d’automobilistes empruntant la RN15 et inquiète la population. Et pour cause. Celle-ci redoute les inondations. D’ailleurs, les villageois se souviennent toujours des épisodes pluvieux qui avaient par le passé provoqué d’importantes inondations ayant causé des pertes humaines et des dégâts matériels.

A vrai dire, c’est pour écarter tout risque d’inondation et ses conséquences désastreuses et pour mettre les habitants à l’abri du danger qu’en 2018, il a été décidé d’inscrire ce projet. Pour les automobilistes, en revanche, les travaux qui s’éternisent sont source de beaucoup de désagréments et parfois de dangers car à hauteur des deux chantiers, la chaussée est dans un piteux état et la circulation est y souvent ralentie. Cela crée des embouteillages. Aussi, la présence d’engins et d’ouvriers est également source de danger aussi bien pour les automobilistes que pour les travailleurs.

Pour revenir à ce projet décidé au lendemain des intempéries de l’hiver 2018, il a dès le départ connu des couacs. D’abord, son lancement a mis plusieurs mois pour se faire, ce qui n’a pas manqué de susciter le mécontentement de la population. Ensuite et après le lancement des travaux, il a été procédé, en septembre 2019, à la fermeture de la RN5 durant plusieurs semaines et la déviation de la circulation. Durant tout ce temps, les usagers étaient confrontés à un véritable calvaire, car ils étaient obligés de faire des détours de dizaines de km pour rejoindre de nouveau la RN5. Après la réouverture du tronçon et alors qu’on s’attendait à une amélioration de la situation, il n’en fut rien.

En effet, les travaux peinaient à avancer. En plus de cela, des arrêts répétés et prolongés ont été enregistrés. Il est même arrivé que les deux chantiers soient désertés des semaines durant par les ouvriers, qui réapparaissent après pour reprendre les travaux. Actuellement, ils s’attèlent aux travaux de ferraillage et de collage des dalots et ouvrages de cadrage de deux rivières enjambées par la RN5. Seulement, leur cadence est lente. Une situation qui exaspère les automobilistes et les habitants, lesquels souhaitent que le rythme des travaux s’accélère pour la remise en état de la route, afin d’achever ce projet qui traîne.

Djamel M.

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