Le chantier du tunnel de Sidi Aïch renforcé en foreuses

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Il est fort probable que les travaux de creusement du tunnel de Sidi Aïch, entrant dans le cadre de la réalisation de la pénétrante autoroutière Béjaïa – Ahnif, soient achevés d’ici la fin du premier trimestre 2020. C’est ce qu’a annoncé un responsable de l’entreprise chinoise CRCC en charge de la réalisation de ce projet, en marge de la visite de travail et d’inspection effectuée, dernièrement, par le wali de Béjaïa, Ahmed Maabed sur le chantier. «Nous avons creusé jusqu’ici 1 449 mètres linéaires (ml) sur un total de 1 691 ml pour le tube Est. Il nous reste 242 ml à creuser pour arriver à la jonction.

En ce qui concerne le tube Ouest, en tout 1 276 ml ont été déjà creusés sur 1 628 ml. Il nous reste donc quelque 353 ml à creuser pour arriver à la jonction», a affirmé le responsable de la CRCC. Si tout se passe comme prévu, «le tube Est sera ouvert dans quatre mois et le tube Ouest dans cinq mois», soit à la fin du mois de mars 2020, a indiqué la même source. L’entreprise chinoise a revu ses délais quant à la mise en service du tunnel de Sidi Aïch, plutôt que prévu, à la faveur du renforcement de son chantier par de nouvelles machines de creusement des tunnels.

Il s’agit de nouvelles foreuses, qui permettraient de passer du creusement au niveau de cet ouvrage d’art de 8 mètres par jour à 15m/j, a-t-on souligné. Jusqu’ici, les travaux de creusement de ce tunnel avancent laborieusement en raison des difficultés liées à la nature des sols. En effet, 80% des sols du tunnel est classé dans la catégorie 5 dans la coupe géologique, soit la plus mauvaise des classes de 1 à 5, a-t-on expliqué. Cela a contraint l’entreprise réalisatrice à procéder par la méthode de creusement manuel pour éviter tout effondrement et afin de garantir également la stabilité du terrain.

Pour sa part, l’entreprise algérienne SAPTA, chargée de réaliser les ouvrages d’art (pieu en béton) dans le cadre de ce projet de la pénétrante autoroutière, vient de renforcer son chantier en moyens humains et matériels afin de rattraper les retards accusés. En tout, 1 076 pieux en béton armé devront être réalisés sur la section (Akhnak – Amizour). L’on prévoit la mise en service d’ici la fin de l’année en cours d’un tronçon de 10 kilomètres, reliant la commune d’Amizour au village socialiste agricole (Ilmathen), et faisant partie de cette troisième section.

Salma B.

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