Menant vers les bretelles desservant la pénétrante autoroutière Béjaïa-Ahnif, au lieudit Sevaïne Cheikh, le chemin d’Ichoukar est dans un piteux état à cause des importantes précipitations qu’a connues la région. En effet, ce tronçon d’environ 2 km, qui mène vers les villages Ichoukar, Handis et d’autres bourgades est devenu impraticable compte tenu de la boue et des innombrables flaques d’eau qui le jalonnent. Les usagers, entre automobilistes et convoyeurs, trouvent ainsi beaucoup de difficultés pour l’emprunter, car il est devenu glissant, en plus d’être plein de nids-de-poules, de cratères et de crevasses compliquant grandement la circulation routière.
Les conducteurs craignent alors de rouler sur ce chemin, qui met leurs nerfs à rude épreuve. «A chaque fois que je pense à emprunter le tronçon d’Ichoukar pour rejoindre la pénétrante autoroutière Béjaïa-Ahnif, je suis envahi par le stress et l’inconfort, car je sais ce qui m’attend durant tout le trajet. En plus de l’état dégradé et détérioré de la chaussée, ou de ce qui en reste, l’étroitesse de ce tronçon pose un sérieux problème. Le croisement entre les véhicules se fait aux forceps. Chacun veut passer le premier.
D’ailleurs, éclatent par moments des conflits entre les conducteurs, allant jusqu’à en venir aux mains. Cela fait des années que nous demandons l’aménagement de ce chemin qui n’est que de deux kilomètres, mais peine perdue !», tempête un routier qui l’emprunte quotidiennement. Par ailleurs, il faut savoir que le projet de sa réhabilitation et son élargissement a été inscrit l’été dernier par l’APC d’Aït R’zine, mais il n’a toujours pas vu le jour. Pendant ce temps, les centaines d’usagers qui y transitent chaque jour attendent impatiemment son lancement.
Syphax Y.