Rallier la commune de Béni Douala est devenu un véritable casse-tête pour les habitants de la localité d’Aït Mahmoud.
Long de quelque six kilomètres, le chemin reliant le village Taguemout Azouz au chef-lieu de daïra est quasiment impraticable, étant en dégradation constante, à cause d’ouvrages de drainage des eaux pluviales obstrués, de multiples avaries sur le réseau de l’AEP et de la non-remise en état de la route après des travaux de raccordement à l’assainissement et au gaz.
Autant de facteurs ayant complètement défoncé ce tronçon, déjà non goudronné, et provoqué, par là, l’ire des automobilistes et des transporteurs. Ils sont d’ailleurs nombreux à emprunter ce chemin intercommunal, en butte aux crevasses, aux nids-de-poule et aux mares d’eau à partir du lieu-dit «Embranchement» jusqu’à l’entrée d’Akal Abarkane.
«En période hivernale, plusieurs endroits deviennent carrément des piscines à ciel ouvert, mettant à mal et le conducteur et son carrosse. En période estivale, c’est la poussière qui en dissuade plus d’un d’emprunter cet axe routier, bien qu’il soit le plus proche de la commune de Béni Douala et de la wilaya de Tizi-Ouzou», explique un automobiliste.
Il faut signaler qu’une enveloppe financière du sectoriel a été délibérée pour la réfection de ce tronçon, mais les choses en sont restées là. «Nous sommes sidérés de constater que cette route n’ait pas encore été prise en charge. C’est à croire que c’est un blocage voulu ! Jusqu’à quand finira-t-on avec ce calvaire ?
Cette route cauchemardesque a complètement endommagé nos véhicules», déplore un transporteur. Les autorités concernées sont appelées à régler problème qui date depuis quelques années maintenant, surtout que les deux communes reçoivent une masse touristique très importante, vu leurs patrimoines historiques importants et les différents sites de villégiature qu’elles recèlent.
Lyes Mechouek