Le contrat résilié !

Partager

Le contrat liant l’OPGI et l’entreprise chargée de réaliser le reste du programme de logements pour les habitants des chalets d’Aït Amrane, au sud-est de Boumerdès, a été résilié, jeudi dernier. Et pour cause. Les retards enregistrés dans la réalisation d’un bloc d’appartements, au profit des habitants des onze chalets restants, lors de la dernière opération de relogement, a provoqué l’ire des habitants qui dénoncent, entres autres, la dégradation de leurs conditions de vie et le laisser aller des autorités locales.

«Nous vivons en plein site éradiqué qui n’offre aucun moyen pour une vie digne. L’eau manque grandement, cet été, alors que la propreté fait défaut. En plus du fait que nos chalets soient infestés par les rats, les insectes et les mouches», dénonce l’habitant d’un chalet situé à quelques mètres de la RN5. On a appris, par ailleurs, que le P/APC, Doulach, ainsi que le directeur de l’OPGI se sont déplacés sur le site du projet de réalisation de logements sociaux et RHP, où ils ont remarqué la faible cadence des travaux.

A cet effet, ils ont pris la décision de résilier le contrat de l’entreprise réalisatrice et de chercher une autre qui poursuivra le chantier, afin de permettre le relogement des 11 familles qui survivent dans ces chalets depuis 2007. Il faut savoir qu’à Thénia, près d’une dizaine de familles occupent des chalets dépourvus de toutes commodités, au site dit «Elouz». A signaler que dans cette localité, depuis octobre 2018, près de 800 familles ont été relogées.

Z Youcef

Partager