Le danger guette les demeures

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Les villages vivent dans l’appréhension des incendies depuis le début de l’été à cause de l’absence d’entretien.

Ces dernières années, ni les services de la mairie ni les villageois eux-mêmes n’assurent ces travaux qui consistent à couper à raz toutes les herbes sèches qui bordent les routes et les maisons. Autrefois, les villageois procédaient à ces travaux tout aux alentours des villages afin de les prémunir des flammes.

Les anciens savaient en effet que les feux ne pouvaient pas atteindre les maisons sans les herbes sèches qui l’alimentent. C’est pourquoi, il était primordial d’organiser des travaux de volontariat. Tout le monde était concerné et tous y participaient obligatoirement. Mais, aujourd’hui, il est vrai que les causes sont multiples, les feux sont beaucoup plus nombreux. L’on dénombre d’ailleurs actuellement, plus d’une quarantaine.

Dans beaucoup de cas, les villages sont touchés parce que ces travaux de désherbage ne sont pas faits. Ces herbes sèches atteignant parfois un mètre parviennent jusqu’au portes de certaines maisons. D’où le danger qui guette toutes les demeures en ces journées caniculaires. Les travaux ne sont plus effectués parce que les villageois ont, avec le temps, appris à compter sur les services concernés au niveau des communes. De leur côté, ces derniers ne semblent pas se soucier de ce danger considérant que les citoyens peuvent s’en charger. Une confusion dans les rôles de chaque partie règne actuellement dans ce volet.

Les villageois ont abandonné les pratiques anciennes de gestion de la cité alors que les services de la commune n’ont pas encore pris le relais. C’est pourquoi, les travaux restent en l’état et le danger des incendies encore plus que jamais présent. En effet, le péril est grand. Tout le monde sait que le feu peut atteindre les maisons à cause de ce problème. Les gens ressentent le danger au quotidien. Par railleurs, il convient de signaler que d’autres faits accentuent ce phénomène à l’instar des décharges sauvages. Ces dernières sont présentes à la périphérie de tous les villages et parfois à l’intérieur.

Les routes sont également de vrais dépotoirs où s’amassent les rejets de tous genres comme les bouteilles en verre et en plastique, les sachets et autres emballages jetables. La présence de ces matières, assurent les connaisseurs, est un facteur supplémentaire pour un départ de feu, et ils sont nombreux ces jours-ci. Dans beaucoup de localités comme Tifra, les services de la protection civile ont évité le pire en arrêtant le feu au seuil des maisons.

Akli N.

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