En prévision de la campagne oléicole, dont le démarrage interviendra à partir de la fin du mois d’octobre dans certaines localités, les vergers oléicoles de la vallée de la Soummam sont investis par leurs propriétaires pour les travaux de nettoiement. Un peu partout, on s’affaire à débroussailler, en éliminant tout ce qui peut entraver le bon déroulement de la cueillette. Armés de l’attirail approprié, les agriculteurs coupent les jeunes pousses jaillies au pied des arbres, déracinent les plantes sèches, arrachent les buissons épineux, enlèvent les mauvaises herbes et les brouillons de végétation. «Avoir un parterre nette est indispensable pour mieux étaler les bâches et les filets de récolte et ramasser les olives tombées au sol», explique un agriculteur de Souk Oufella.
Mais ce n’est pas tout, car ces travaux périodiques ont aussi valeur de prophylaxie : «Toutes les broussailles doivent être incinérées afin d’éliminer les parasites et les formes résistantes des agents pathogènes qui s’y cachent», dira-t-il. D’ordinaire, c’est la région d’Ath Waghlis (Chemini, Sidi Aïch, Akfadou…) qui donne en premier le coup d’envoi, en raison de la variété précoce de l’olive qui peuple ses parcours. Mais la région de la Haute Soummam, s’étendant d’Ouzellaguen jusqu’à Tazmalt, lui a emboité le pas. En ce qui concerne les communes d’Ath Aidel (Seddouk, Amalou…), situées sur la rive droite de la Soummam, elles ne s’y mettent qu’à partir de la deuxième moitié du mois de décembre. Il convient de signaler que dans certaines localités, une règle communautaire tacitement reconduite interdit d’entamer la récolte avant la date convenue.
N. M.