Le dédoublement de la RN26 renvoyé aux calendes grecques

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Les usagers de la RN26 endurent les affres de l’étroitesse et l’impraticabilité de cet important tronçon long d’environ 100 km. En effet, à l’entrée de la ville d’Abou, en allant vers Béjaïa, leurs nerfs sont chaque jour mis à rude épreuve à cause des interminables bouchons qui y surviennent. Ainsi, depuis le quartier périphérique de Bouzeroual jusqu’à Arafou, en passant par Bouizane, sur plus d’un kilomètre, la circulation devient exécrable.

Et les jours de marché hebdomadaire, soit les lundis et vendredis, les choses se corsent davantage avec une circulation complètement congestionnée. Le calvaire des automobilistes commence déjà, au quotidien, au pont de Bouzeroual, qui enjambe l’oued Illoula. Au niveau de cet ouvrage d’art suranné et datant de l’époque coloniale, la circulation automobile est lente dans les deux sens à cause de son étroitesse. Cela est accentué par les véhicules de gros tonnages qui y transitent également. Passé le pont, ça s’empire au niveau de l’accès vers le quartier Bouzeroual, qui se joint à la RN26. A ce niveau, les voitures passent à tour de rôle.

Il y a également le chemin qui mène vers le quartier Bouizane, où se tient le marché hebdomadaire d’Akbou. Là aussi, un bouchon inextricable se forme dans les deux sens. Le supplice des usagers ne prend malheureusement pas fin après avoir passé ce goulot d’étranglement car au quartier Arafou, un autre embranchement provoque des embouteillages incessants. Ce n’est qu’après avoir passé cet embranchent que la circulation devient quelque peu fluide, au carrefour de Guenouza, où existe une trémie. C’est dire le calvaire des automobilistes qui empruntent au quotidien ce tronçon. Pourtant, il y a quelques années, un projet de dédoublement de la RN 26 sur cette section a été inscrit sans toutefois voir le jour, au grand dam des automobilistes.

S. Y.

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