Le maire à l’écoute des parents d’élèves

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Suite au mouvement que préparaient les parents d’élèves de l’école primaire Frères Mamou du chef-lieu communal pour revendiquer les meilleures conditions de travail aux enfants, le P/APC a répondu que leurs revendications allaient être prises en charge. Il s’agit entre autres de l’implantation de ralentisseurs devant l’établissement, la rénovation du bloc sanitaires et la démolition d’un pan du mur de clôture avant d’être reconstruit. « Même si c’est une opération non inscrite, j’ai pris un engagement avec une entreprise afin de rénover les toilettes qui sont dans un état lamentable.

D’ailleurs, les travaux sont lancés. C’est le même cas pour la partie du mur qui menaçait de s’écrouler. Même l’eucalyptus présentant un danger, il sera élagué », nous répondra M. Ali Amrani, l’édile communal. Les parents qui accompagnent leurs élèves à l’école sont en quelque sorte soulagés. « Pour le moment, les engagements du maire sont respectés. Nous sommes, d’ailleurs, satisfaits que deux agents communaux surveillent nos enfants dans la cour entre midi et treize heures afin qu’ils ne sortent pas là où il y a des risques d’accident de la circulation ou d’enlèvement.

Il y a de quoi avoir peur. Même pour les sanitaires, nous avons constaté qu’ils sont en travaux. C’est tant mieux », nous confiera un parent d’élève. Cependant, ils attendent toujours l’installation des ralentisseurs. « Nous espérons que ces ralentisseurs seront implantés le plus vite possible. C’est une urgence. Parfois, je vois des enfants traverser la route sans regarder dans les deux sens. En attendant l’installation des ces dos d’âne, il est souhaitable de mettre les plaques signalant ce danger », ajoutera un autre parent qui aidait les élèves à traverser la route. Au sujet des ralentisseurs, le maire a signalé le manque de bitume pour le moment.

« Même pour leurs projets, les entreprises butent sur l’approvisionnement en bitume. C’est un matériau qui manque beaucoup. Mais, nous nous démenons dans tous les sens pour ramener quelques mètres cubes afin de mettre fin à ce danger. Nous sommes quand même conscients du danger encouru par ces élèves d’autant plus qu’ils sont encore petits », précisera le P/APC. A rappeler que, dernièrement, un élève a été percuté par un véhicule alors qu’il tentait de traverser la route pour rejoindre son camarade sur le trottoir d’en face. Les plaques de signalisation « Attention école » qui ont disparu du décor devant les établissements scolaires doivent être réhabilitées parce qu’elles annoncent le danger même si l’automobiliste ne remarque pas la présence d’une école dans les parages.

Amar Ouramdane

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