Le maire appelle à l’implication de tous

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En finir avec la gestion hasardeuse et aléatoire des déchets ménagers passe inévitablement par la réalisation d’une déchetterie moderne. C’est la conviction du maire d’Oued Ghir, Khaled Bestani, dont la commune peine, depuis la fermeture de la décharge communale, au mois de juillet dernier, à assurer une collecte régulière des ordures ménagers. «C’en est fini avec la décharge communale. Ce qu’il nous faut pour mettre fin à la gestion aléatoire des déchets ménagers dans notre commune, c’est une déchetterie moderne.

Pour cela, il faut l’implication de tous les citoyens, afin de dénicher un site approprié qui abritera ce projet. D’ailleurs, j’ai appelé les habitants de la commune à une rencontre, au niveau de la place publique, sise au chef-lieu communal, pour débattre le sujet», a déclaré le P/APC d’Oued Ghir, lors de son passage, la semaine dernière, à l’émission «Développement dans les communes», diffusée par la radio locale.

A noter que la fermeture de la décharge communale d’Oued Ghir, sous l’ordre du wali de Béjaïa, pour permettre la réalisation d’un programme de logements AADL, dont le site d’implantation est proche de la décharge, a eu comme effet néfaste, la prolifération de décharges sauvages sur le territoire de la commune. En outre, des villages et des quartiers entiers de la région croulent sous les immondices, empoisonnant la vie des citoyens par des odeurs nauséabondes et offrant un spectacle désolant.

«Avec seulement quatre camions à benne, nos services d’hygiène ne peuvent assurer une collecte régulière des ordures pour tous les quartiers de la commune», a reconnu le maire. Actuellement, la collecte se fait très rarement. Certains citoyens recourent alors à une ancienne méthode, à savoir l’incinération, pour se débarrasser de leurs déchets. A noter que le Centre d’enfouissement technique (CET) de Sidi Boudrahem, situé sur les hauteurs des villages Mellala, Hellil et Ibachirene, demeure fermé, suite à l’opposition des citoyens de ces localités, arguant sa non-conformité aux normes requises.

Et malgré les assurances de la Direction de l’environnement locale, qui s’est engagée à doter ce CET d’une station de traitement des lixiviats, ces citoyens ne renoncent pas à leur opposition. La fermeture du CET de Sidi Boudrahem a également mis en difficulté l’APC de Béjaïa, dont le projet de création d’un EPIC communal de collecte et de gestion des ordures ménagères dépendait de sa mise en exploitation.

Salma B.

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