Le P/APC leflaye, Idir Aggad, a fait appel aux responsables de la Direction des travaux publics (DTP) pour lui prêter main forte pour la réhabilitation et la remise à l’état du réseau routier communal, lequel est défoncé par les chantiers du gaz. «L’ampleur de la tâche impose la mise à contribution des moyens de la DTP, car la commune n’est pas en mesure de prendre en charge tous les chemins dégradés», a signalé le maire.
Parmi les voies détériorées citées par l’édile communal figurent le Chemin de wilaya n° 173, le chemin communal faisant jonction entre le village Aït Daoud et le village Mezgoug dans la commune de Tibane, ainsi que le chemin desservant le village Izghad et débouchant sur la RN26. Et comme c’est le cas dans pratiquement toutes les communes concernées par le projet du gaz naturel, des dizaines de kilomètres de linéaire de saignée, dues à la traversée des canalisations destinées à alimenter les localités leflaye, sont peu ou pas remises à l’état.
A cet effet, l’APC intervient régulièrement pour colmater les brèches, en parant au plus urgent, mais des trous béants refont leur apparition, après chaque hallebarde. «Notre infrastructure routière est démantelée de fond en comble. Certes, c’est un mal nécessaire, mais on devrait s’en occuper sérieusement, une fois achevé le projet du gaz. Mais les entreprises chargées de le faire ne s’en préoccupent pas et se dérobent à leurs responsabilités», s’est désolé un citoyen de Leflaye.
N. M.

