Le marché des véhicules d’occasion d’Akbou, qui draine des milliers de personnes chaque vendredi, sera fermé durant ce mois de janvier.
C’est ce qu’a annoncé le maire d’Akbou, Mouloud Salhi, dans un avis à la population diffusé mercredi dernier. La fermeture du marché des véhicules d’Akbou intervient, indique le maire, «suite à l’infructuosité des trois adjudications relatives à sa concession». L’annonce a fait l’effet d’une bombe à Akbou et dans toutes les communes environnantes, sachant que la marché de Bouyizane fait vivre des centaines de familles et dynamise l’activité commerciale dans la ville du Piton chaque vendredi.
La fermeture du marché des véhicules pendant tout le mois de janvier aura bien évidemment des incidences sur la trésorerie communale, dont le manque à gagner, selon une source proche du dossier, avoisinerait les 500 millions de centimes. En plus, ce sont des centaines de pères de familles et autres jeunes rompus aux petits boulots qui se retrouveraient pendant cette période sans ressources. Commentant la décision du maire, des internautes se lâchent en qualifiant l’actuel APC «de la pire assemblée depuis 1962.»
Dans une récente déclaration, le maire d’Akbou a informé que son exécutif s’attèle à créer «une mini zone industrielle située au niveau du site de Bouyizane» qui permettra, selon lui, «aux jeunes promoteurs d’investir et d’en promouvoir la création d’emplois et de richesses, d’une part, et, d’autre part, à l’extension et à la modernisation du marché de gros de fruits et légumes, ainsi que le marché de véhicules qui, dans un proche avenir, constituera un vrai pôle d’activités commerciales.» Il faut souligner que les différents exécutifs qui ont eu à présider, ces dix dernières années, aux destinées de la commune d’Akbou, ont fait montre d’ «amateurisme» dans la gestion de l’une des plus riches communes d’Algérie. Pour preuve, plus de 900 projets, financés sur le budget communal et inscrits et lancés depuis des années, n’ont toujours pas été réceptionnés.
F. A. B.