Le marché partiellement fermé

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Pour parer au danger que représentent les immeubles qui menacent ruine au centre-ville d’Aïn El-Hammam, le président de l’APC vient de prendre certaines dispositions.

Ainsi, un arrêté communal a été promulgué par le maire, Lyazid Ould Taleb, afin de parer à d’éventuels dangers qui menaceraient la vie des personnes. Le document précise que cette décision est prise «en raison de l’état de péril et de danger dans lequel se trouvent les immeubles situés à la rue Colonel Amirouche, qui ne présentent plus les garanties de solidité nécessaires au maintien de la sécurité publique».

Le document précise, par ailleurs, que les bâtiments qui présentent un état de ruine important du fait de leur inclinaison, fissures… risquent d’engendrer leur effondrement brutal, constituant un danger pour la sécurité publique. Une partie importante de l’aire du marché située en contrebas des deux immeubles en question est, de ce fait, clôturée et fermée depuis quelques jours, pour que nul n’y accède.

Ce périmètre de sécurité composé de piquets et de grillage est également «interdit à l’entreposage des marchandises». Par ailleurs, l’entrée du tunnel, permettant d’accéder à la place centrale par l’aire du marché, est obstruée par un conteneur pour dissuader les éventuels «aventuriers» qui ne manqueront pas de braver le danger. Les marchands désireux de pénétrer dans la partie sécurisée du marché doivent désormais passer par son entrée Est.

Cette mesure inévitable, selon les élus de l’APC, a grandement réduit la surface du marché où les vendeurs ambulants doivent se serrer pour se frayer un carré de vente. Mardi dernier, faute de place, certains ont dû s’installer sur la rue Colonel Amirouche. Comme stipulé dans l’arrêté pris par Lyazid Ould Taleb, le P/APC de la commune d’Aïn El Hammam, cette fermeture est «partielle et temporaire».

Elle durera jusqu’à la démolition des bâtiments menaçants et l’évacuation des gravats. Cette situation pose un problème à l’APC qui doit gérer au mieux l’espace restant de façon à le répartir équitablement pour installer les vendeurs sans créer de mécontentements, ni permettre à ces derniers de justifier leur occupation de la voie publique par manque de place.

A. O. T.

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