Le problème persiste

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Des habitants du village Ath Illiten, au nord de la commune de Saharidj, font part d’un dysfonctionnement pénalisant dans les rotations d’enlèvement d’ordures. Ces villageois révoltés affirment qu’un seul dépotoir a été aménagé pour tout le village.

Or, ce dernier suffirait à peine à recevoir les ordures d’un seul quartier du village. S’agissant de la collecte, nos interlocuteurs affirment qu’à l’heure actuelle, les éboueurs de l’APC enlèvent les déchets une fois par semaine. Le reste des quartiers se débarrassent de leurs déchets ménagers comme au bon vieux temps en périphérie de ces quartiers populeux pour se décomposer et constituer d’effroyables foyers d’épidémies au cœur du village.

La proximité de ces endroits où sont déversées les ordures ne permettent même pas de les incinérer au risque d’incommoder les nourrissons, personnes âgées et ceux ayant des maladies chroniques et respiratoires. Il faut préciser qu’Ath Illiten est sans conteste le village qui souffre le plus de l’absence des services publics. Etant niché en haute montagne, à quelque 1 200 mètres d’altitude sur les flancs ouest du Yemma Khelidja, ce village en plus de ce manque affronte aussi un climat exceptionnellement rude, notamment en hiver.

Les dernières perturbations climatiques du mois de février écoulé ont provoqué d’effroyables glissements de terrains qui, en plus d’emporter des tronçons entiers de l’unique route qui le desserve, ont mis le village en péril.

Toujours est-il que des opérations de nettoyage et d’élimination des nombreux dépotoirs sauvages à l’intérieur même des quartiers est une priorité absolue qui doit-être menée à terme avant l’arrivée des grandes chaleurs. Devant cette situation, les villageois interpellent les services de l’APC pour multiplier les rotations et aussi renforcer les moyens humains et matériels de la collecte.

O. S.

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