Chacun sa façon de passer le temps en attendant l'Adhan

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Avec l’arrivée du mois de Ramadhan, les jeûneurs ont une perception toute « spéciale » du temps qui passe. Les longues heures qui les séparent de l’Adhan, synonyme de la rupture du jeûne, leur paraissent longues et difficiles à passer. Du coup, ils cherchent à «tuer» le temps, et à oublier la faim et surtout la soif en cette période, où les températures augmentent sensiblement. Chacun, à sa manière de passer le temps.

Dans la ville de M’Chedallah, à l’instar de toutes les autres localités de la région, les jeûneurs, surtout ceux qui sont en vacances scolaires, tentent de meubler leur temps et combler les loisirs en s’occupant l’esprit. Si les uns préfèrent rester chez eux, à l’abri des chaleurs caniculaires sévissant durant toute la journée, après avoir passé la soirée entre copains jusqu’à l’aube, pour ne pointer le nez dehors, qu’à quelques heures de l’Adhan, d’autres, par contre, trouvent la « parade » de faire tant de choses durant la journée.

A l’exception des travailleurs et fonctionnaires qui sont « occupés » par leur travail, le reste des jeûneurs préfèrent lire des journaux, surfer sur la toile ou tout simplement aller dans les marchés et les surfaces de vente des produits alimentaires, s’enquérir des prix et faire lentement les emplettes, en regardant de temps à autre la montre. Néanmoins, comme nous l’avons remarqué depuis le début du mois de Ramadhan, la plupart des jeûneurs s’adonnent à la lecture, «Avec la lecture du journal, je ne vois pas vraiment le temps passer! Chaque jour, j’achète deux quotidiens que je lis de la première à la dernière page, en prenant, quand même, quelques minutes de repos.

Le journal est, pour moi, un excellent passe-temps pendant le jeûne!», dit un jeune que nous avons rencontré à M’Chedallah. Comme ce lecteur assidu de journaux, beaucoup d’autres personnes, notamment les vieux s’installent sur les différents bancs publics, et les coins ombrageux pour lire les dernières informations. Chez les buralistes, on ne chôme pas depuis le début de ce mois, car les journaux sont écoulés durant la journée comme des petits-pains. Pour leur part, les cybercafés ne désemplissent pas, car ils sont pris d’assaut par des jeunes, à la recherche d’évasion et de fraîcheur, d’autant plus que les salles de connexion sont toutes munies de climatisation.

Y.Samir

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