Dans la commune de Bouhamza, le projet de gaz naturel au profit
des villages et hameaux avance laborieusement. Si certaines localités, comme le centre urbain du chef-lieu communal et le village Mahfouda situé à la périphérie, ont bénéficié de la mise en service de ce combustible, respectivement, en 2018 et 2019, c’est encore loin d’être le cas pour les autres parties de la commune. Un responsable de la municipalité estime dans ce sens que le taux d’avancement global du projet est à plus de 70 %, avec des progressions très contrastées. «À hauteur du village Tachouaft, les travaux sont finalisés depuis des mois et les essais sous pression réalisés.
Il ne reste plus que la mise en service. Au village Bouhitem, où les travaux sont en cours, le taux enregistré dépasse 90 %», a déclaré notre interlocuteur, sans omettre de signaler que dans quelques localités situées sur le versant Est de la commune, le projet est à l’arrêt. «Les travaux sont à l’abandon depuis plusieurs mois, avec un taux d’avancement ne dépassant guère 50 %. C’est le cas pour les villages Toudder et Tala Abdellah», a-t-il révélé.
Les responsables de l’APC souhaitent vivement une relance rapide de ce projet pour le lâcher du gaz qu’on attend impatiemment pour les prochains mois. «Notre population, particulièrement celle des villages éloignés du centre urbain, est exposée à la rudesse du climat. Elle a besoin d’une alimentation urgente en gaz pour lui permettre de passer l’hiver, en toute sérénité», a-t-on plaidé. Les habitants des localités recluses et déshéritées s’interrogent, eux aussi, sur les causes de la lenteur des travaux et s’impatientent d’être raccordés à cette énergie. «Nous en avons assez d’attendre, sans savoir quand sonnera l’heure de la délivrance», indique un citoyen de Bouhitem.
«Il y a trop de laisser-aller dans la gestion de ce dossier. J’espère que les autorités concernées vont assumer pleinement leurs responsabilités pour parer à cette situation difficile qui nous pénalise», enchaîne un villageois de Tansaout.
Nacer M.