Le projet de la zone industrielle à la traîne

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La commune d’Ath Mansour n’enregistre aucun projet substantiel mis à part quelques opérations entrant dans le cadre de l’aménagement urbain. Le développement local dans cette municipalité à vocation agropastorale est vraiment à l’agonie. Cette situation peu reluisante «diffère», à chaque fois, d’entrevoir le bout du tunnel, surtout pour les jeunes de la localité, qui sont aux prises avec le chômage et le désœuvrement.

La majorité des jeunes en âge de travailler et après avoir quitté les bancs des établissements scolaires se retrouvent sans aucune débouchée de travail, si ce n’est l’exercice de quelques métiers occasionnels comme marchands sur les accotements de la RN5, aide-maçons ou tout au mieux ouvriers dans les rares petites usines et carrières d’agrégats encore en activité, et ce histoire de ne pas sombrer dans le chômage et rester sans sous.

Devant ce marasme qui dure encore dans cette commune et le manque des sources de financements locales, les habitants lorgnent toujours du côté de ce projet qui les tient tous à cœur: la zone industrielle. En effet, ce projet qui a fait couler beaucoup de salives peine à voir le jour, en dépit de l’existence d’un terrain devant recevoir cette zone au lieu-dit Azrou Kellal.

«Cet endroit en plus de son sol inculte et rocheux, donc ne servant pas à l’agriculture, est bien situé car il est proche de l’autoroute Est-Ouest, de la pénétrante Béjaïa – Ahnif de la RN5 et de la voie ferrée, ce qui fait de lui un lieu stratégique pour l’implantation d’un pôle industriel, lequel, s’il venait à être installé, sortirait de sa léthargie et de son indigence notre commune complètement déshéritée», soutiennent des citoyens de la localité.

Par ailleurs, beaucoup d’investisseurs ont manifesté leur intérêt à ce projet de zone industrielle, n’attendant que sa réalisation pour implanter leurs usines. «Je ne vois pas d’autres solutions pour sortir notre commune de sa léthargie à part la réalisation d’une zone industrielle, laquelle à mon sens est la panacée surtout au chômage endémique qui touche les jeunes de notre municipalité», indique un jeune de Taourirt.

Y. S.

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