C’est l’un des plus anciens projets en matière de réalisation dans cette commune. Il s’agit des cents logements sociaux localisés au contrebas de la brigade de gendarmerie nationale. En effet, ces cent appartements dont le taux d’avancement a atteint plus de 60% ont été abandonnés depuis plusieurs années. D’ailleurs, même un wali en visite dans cette commune a sermonné en plein public l’ex maire en apprenant que ce projet était lancé en 2008. Cela s’est passé en novembre 2016. Avec l’arrivée de l’actuel exécutif communal, les procédures pour relancer le projet ont été entamées. « Nous avons fait tout le nécessaire pour que l’OPGI résilie le marché à l’entreprise qui n’a pas respecté les délais de réalisation.
D’ailleurs, la démarche a abouti. Et une entreprise est sur place en train de continuer les travaux », nous répondra, M. Mohamed Moussaoui , en sa qualité de maire. Interrogé si la liste a été déjà établie, il expliquera: » Écoutez, le projet ne vient que d’être relancé. Nous avons environ 700 demandes de logement à traiter dans la commission mixte daïra-APC. Le travail va bientôt commencer parce que cela prendra beaucoup de temps ». Par ailleurs, la bonne nouvelle est que l’autre projet de 100 logements est pris en charge. » Il n’a pas été lancé à cause d’un litige dont l’affaire a été portée en justice. L’APC a eu gain de cause. Nous avons maintenant le jugement.
Je crois que c’est une question de temps. D’ailleurs, tous les logements prévus au contrebas des logements RHP en face de l’agence postale ont été transférés vers le même site. C’est-à-dire en face de l’école frères Benakli », dira-t-il. Le maire nous apprendra que même l’étude a été faite. « C’est à l’OPGI de relancer les procédures nécessaires pour le choix de l’entreprise et confier le projet. Avec ces deux cents logements, nous souhaitons satisfaire une bonne partie des demandes en instance », enchaînera-t-il. Il est à noter que dans cette commune, à cause du manque d’assiettes foncières, le secteur du bâtiment n’a pas connu un grand saut parce que le nombre d’appartements n’est pas vraiment assez important pour une commune lancée en 1985.
Il est à rappeler seulement que la formule de l’habitat rural a très bien réussi dans cette municipalité quand on sait que plus de 1000 logements y ont été réalisés depuis 2005. D’ailleurs, les autorités locales souhaitent d’autres quotas importants pour pouvoir répondre au grand nombre de demandes car les citoyens aiment toujours construire sur leurs terrains et dans leurs villages afin d’éviter l’exode rural.
A. O.