Le réseau routier à la périphérie du chef-lieu communal de Boghni est dans un état d’abandon et de dégradation avancé. Plusieurs endroits illustrent bien cette situation, à commencer par l’axe routier situé entre la station de service et Tizi N’Tedelest.
Ce tronçon qui s’étend sur plus de 4km est impraticable au vu de l’état de la chaussée devenue une piste. Le comble, il s’agit bien d’une route nationale empruntée par des milliers d’usagers, laissée sans réhabilitation depuis des années. Une partie de cette voie a subi un rétrécissement en raison d’un glissement de terrain dont la prise en charge tarde à venir.
Certes, les nombreux travaux, les dernières intempéries et les agressions constatées sur les caniveaux sont en partie à l’origine de ces dégradations, mais cela doit susciter un intérêt à programmer un projet de revêtement, devenu plus qu’une urgence. Dans d’autres lieux, le constat est le même, plus particulièrement à Ichiouache où la voie carrossable est dans un piteux état en l’absence d’entretien et de réhabilitation.
À l’intérieur du périmètre urbain et en dehors, notamment du côté de la rocade, la situation n’est pas reluisante. Face à ce déficit auquel la commune ne peut pas faire face, la direction des travaux publics est appelée à jouer son rôle, car circuler dans toutes les voies desservant Boghni est devenu est une véritable corvée.
M Haddadi