Le réseau routier malmené

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L’état de dégradation du réseau routier à Barbacha a atteint son plus haut degré. Les travaux de gaz, d’AEP et de la fibre optique en sont les

principales causes.

La situation est la même dans toutes les localités de cette commune, quoique c’est le chef-lieu qui en pâtit le plus, surtout en ces temps de grandes crues qui viennent accentuer la cadence de délabrement et mettre à nu cet état qui fait souffrir les automobilistes et les piétons.

Un réseau, surtout dans les zones d’agglomération, devenu par la force des choses un vaste champ de nids de poules, de trous et de crevasses, bref des plaies béantes laissées par des travaux non achevés, menés par des entreprises dans différents secteurs, à savoir le raccordement en gaz de ville, l’extension de l’AEP mais aussi la fibre optique, dont la remise en l’état n’a pas été effectuée.

«Nous n’avons rien gagné pour le moment, ni profiter de ce gaz en ces moments de froid, ni encore garder nos routes en bon état. Il est temps de régler tout ça car c’est vraiment la débandade», cria un citoyen de la région. Un automobiliste avoua que l’état de ces routes dans cette commune est devenu un vrai calvaire, car selon lui leurs véhicules ne cessent de subir les désagréments de ces dégradations. «La suspension, les pneus et les freins sont souvent abîmés, sans oublier le coût à débourser pour y remédier».

Les piétons de leur part ne savent plus où mettre les pieds vu les fréquentes flaques d’eau surtout au niveau du quartier La Cité où l’on ne peut plus reconnaître le trottoir de la chaussée. Les responsables locaux de la commune pointent du doigt les entreprises ayant effectué ces travaux et demandent que les pouvoirs publics interviennent à faire respecter les cahiers des charges et accélérer les travaux pour mettre fin à cet état insoutenable.

Il est temps de tout mettre en ordre dans cette commune en détresse, dont les seules victimes sont ses paisibles citoyens. Ainsi, faire bénéficier les ménages en gaz et en eau et en finir avec les pénuries hydriques et les bouteilles de gaz butane. Par conséquent, cela amènera à la remise en état de ces routes et songer à réaliser d’autres projets en expectative.

Nadir Touati

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