Au moment où les agriculteurs commençaient à désespérer après l’absence de pluie durant presque deux mois, voilà qu’arrivent des tempêtes de pluies qui ont copieusement arrosé la terre. Dans la nuit du mardi à mercredi et durant tout le week-end, des chutes importantes de pluie ont été enregistrées.
De l’avis des paysans de la Vallée du Sahel, une région connue pour son activité agricole et d’élevage, il aurait suffi d’une semaine de plus sans pluies pour voir la catastrophe d’une sécheresse inattendue faire des ravages dans l’agriculture, toutes filières confondues. Bien mieux, il a même neigé sur les hauteurs du massif du Djurdjura et une vague de froid mordant a surpris les citoyens qui ont commencé à se débarrasser des vêtements chauds, sachant qu’un climat presque caniculaire a sévi durant la deuxième semaine de ce mois de mars.
Toujours est-il que même si le volume de ces pluies reste insuffisant, il n’en demeure pas moins qu’il a ravivé le tissu végétal et les surfaces semées qui ont commencé à changer pour virer au gris, au grand désespoir des paysans qui voient leur dur labeur et leur unique richesse, pour la majorité d’entre eux, réduits à néant par cette longue absence de pluies au plus mauvais moment, soit au moment où la terre en général et l’agriculture en particulier ont besoin d’eau.
Espérons que ces averses seront suivies par d’autres pour éloigner définitivement le spectre d’une angoissante sécheresse. Mais tout porte à croire que le spectre de la sécheresse est définitivement éloigné, surtout quand on sait que durant les journées de jeudi et vendredi derniers, il a plu des cordes. En effet, durant plus de 48 heures, des pluies ininterrompues se sont abattues sur la wilaya et un important taux de pluviométrie a été enregistré. Toutes ces quantités de pluie vont humidifier la terre qui a commencé à durcir sous la chaleur et vont du coup aider dans le travail de la terre.
Cette période du printemps est connue pour être propice aux travaux de plantation des arbres fruitiers et de labours. Cette pluie tombée en abondance va aussi raviver les fourrages nécessaires à l’alimentation de bétail. Plus le fourrage est disponible en grandes quantités, plus son prix est abordable et accessible aux éleveurs.
Oulaid Soualah

