Au troisième jour des épreuves du Bac, les candidats sont sortis «confiants» et «sereins», contrairement à la veille, où nombre d’entre eux étaient désespérés par la difficulté de l’épreuve d’anglais.
Les candidats issus des filières littéraires et langues étrangères, approchés hier aux différents centres d’examen à Staouéli, à l’ouest d’Alger, se disaient rassurés, jugeant l’épreuve de philosophie «abordable».
Confiants et soulagés, ils donnaient l’impression d’être satisfaits aussi bien des sujets proposés que des conditions du déroulement de l’examen. Des groupes se formaient à l’extérieur des centres au fur et à mesure que les lycéens sortaient des salles d’examen. Sujet à la main, ils discutaient sur les questions posées. «Contrairement à la journée d’hier (lundi), j’ai bien travaillé aujourd’hui.
La philosophie, épreuve très appréhendée, était facile et à la portée de tous. Honnêtement, je ne m’attendais pas à un sujet aussi abordable», a lancé Ikram avec un grand sourire. «Le sujet proposé a été finalement très abordable dans cette matière à fort coefficient», confie sa camarade, l’air soulagé, avant d’ajouter que «le sujet de philosophie était facile et renvoie au programme des cours dispensés durant l’année scolaire».
A l’instar des deux premiers jours de cet examen décisif, le troisième jour a été marqué par la perturbation des réseaux sociaux. Comme seconde épreuve de la journée, les candidats ont eu l’épreuve de langue française tandis qu’aujourd’hui, c’est l’épreuve d’histoire-géographie qui est au programme et celle de tamazight dans certains centres.
Pour parer à la fuite des sujets, des brouilleurs et des caméras de surveillance ont été, comme prévu, mis en place, au sein de tous les centres d’examen. Avant d’entrer en salle, les élèves ont dû laisser leurs cartables, leurs téléphones et tout autre appareil technologique à l’entrée des établissements jusqu’à la fin des épreuves. S’agissant des résultats de cet examen national, ils seront proclamés le 20 juillet prochain.
L.O.CH