Le problème du manque des moyens de transport se pose toujours au niveau des quartiers de la nouvelle ville de Bouira, à l’instar des cités des 56 et 120 logements en plus de la nouvelle cité de l’AADL. Les résidents de ces cités ne cessent d’interpeller les responsables locaux en plus de ceux de la direction des transports afin d’affecter un nombre suffisant de bus de transport urbain et de créer des lignes de transport pour assurer des navettes régulières.
Les plaignants affirment qu’un seul bus de l’entreprise publique du transport urbain ETUB est affecté pour assurer des navettes vers le centre-ville de Bouira. Ce bus prend comme point de départ la cité des 56 logements et ne dessert pas le reste des quartiers. Les r ésidents sont donc obligés de se déplacer à pied sur une distance de plus de deux kilomètres, pour espérer trouver une place à l’intérieur de ce bus. «Ça fait des années que nous réclamons l’affectation des moyens de transport pour nos quartiers, qui sont situés à plus de 07 km des premiers quartiers du centre-ville.
Malheureusement, nos réclamations sont restées lettres mortes et notre calvaire s’inscrit dans la durée. Aujourd’hui et avec l’augmentation du nombre des habitants au niveau de ce pôle, il est plus qu’urgent de mettre en place un plan de transport et d’affecter le nombre suffisant de bus, surtout que ces quartiers ne disposent toujours pas d’équipements nécessaires, à l’image des établissements scolaires, des commerces et des antennes administratives», nous dira un habitant de la cité AADL.
Notre interlocuteur souligne par ailleurs d’autres manques que les résidents déplorent au niveau de ces quartiers. À titre d’exemple, il citera le non-raccordement de ces quartiers aux réseaux d’internet et du téléphone fixe, l’absence d’un réseau d’éclairage public, de commerce ou de postes de police ainsi que la défaillance du service de ramassage des ordures.
Oussama Khitouche