Les paysans qui attendent de voir l’ouverture de la piste de désenclavement d’Ahechad, entamée depuis plus d’une année, achevée, doivent encore prendre leur mal en patience. Ce n’est certainement pas cette année, au début des travaux des champs qu’ils se rendront en véhicule dans leurs champs éloignés.
En effet, les travaux de la piste qui doit les y mener sont, encore une fois, à l’arrêt. Ces arrêts intempestifs des travaux commencent à agacer les concernés qui ne croient plus que «ce chantier se terminera un jour». Après leur intervention pour aplanir les multiples difficultés rencontrées par l’entreprise, suite aux oppositions des riverains, ils se retrouvent cette fois, face à une difficulté technique qui est loin d’être de leur ressort.
Après le énième départ des engins, les villageois, inquiets se sont rapprochés des services concernés pour leur proposer éventuellement leur aide. Or, il s’avère que l’entreprise chargée de réaliser ce projet avait plié bagage, suite à la difficulté de continuer à ouvrir le chemin dans un sol rocailleux rencontré sur le tracé. Il ne resterait, pourtant, selon les riverains, qu’un petit tronçon pour que la première partie du projet soit terminée. Cependant, ils ne se satisfont pas de l’ouverture de la piste sur les quatre kilomètres inscrits. Ils aimeraient que le désenclavement touche également de nombreux autres paysans dont les propriétés sont situées en aval.
Un retour de la route, avec une autre issue sur la RN 71, près du CEM Ouaghzen serait considéré comme une bouffée d’oxygène par tous les cultivateurs de la région qui projettent de rentabiliser leurs oliveraies, longtemps délaissées. Quant à l’état de la route ouverte jusqu’à maintenant, les conducteurs la trouvent «impraticable». Des trous, des monticules de terre et autres déformations rendent l’accès difficile même aux véhicules tous terrains. La reprise des travaux dans les plus brefs délais est vivement souhaitée.
A. O. T.