Les citoyens désemparés

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Les grèves répétitives des fonctionnaires de la mairie d’Aïn El Hammam commencent à agacer les citoyens, qui n’en peuvent plus d’être renvoyés, chaque jour, devant le portail. Dimanche dernier, à titre d’exemple, une simple affichette collée sur le mur de l’institution annonçait que «les travailleurs sont en grève illimitée jusqu’au virement de leur salaire», au grand dam des usagers de cette institution publique.

Et un citoyen en colère d’affirmer : «Si nul ne peut leur dénier le droit à la grève, les grévistes doivent savoir que par leur mouvement, ils pénalisent des centaines de citoyens. Certains peuvent rater un poste de travail, alors et d’autres un concours.» Quant à la durée illimitée, que d’aucuns désapprouvent, elle devrait pousser les responsables à agir le plus tôt possible. «Ce matin-là, trouvant le chemin libre, un fonctionnaire, qui s’est vite autoproclamé remplaçant de l’agent d’accueil, avait interdit avec une certaine violence verbale, dépassant les limites de la bienséance, à toute personne de s’approcher de la porte d’entrée.

Se tenant face à la mairie, en dehors de son poste qu’il était sensé occuper, il n’arrêtait pas de vitupérer les citoyens, qui se plaignent de cette situation mais ne perdent pas espoir de voir le personnel revenir à la raison. D’autres citoyens, qui ne demandaient que le droit d’accès à cette institution étatique, ont eu à subir les effets de sa colère.

Nous avons pu, malgré tout, avoir quelques informations, auprès de certains fonctionnaires courtois qui ont affirmé avoir suspendu leur grève, la semaine dernière, en signe de bonne volonté pour donner à nos responsables le temps de procéder à notre régularisation, en vain», indique une dame rencontrée sur place. En attendant, faute de communication, personne ne sait si la mairie ouvrira ses portes dans deux jours, dans un mois, ou plus tard.

A. O. T.

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