Les conditions d’hébergement décriées

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Les étudiants résidant à la cité universitaire Amrouche Ahmed de Bouira ne cessent de se plaindre de la dégradation des conditions de leur prise en charge au sein de cette cité de plus de 800 lits. En effet, et selon ces résidents d’importants manques sont enregistrés depuis le début de l’année. Ils citent notamment la défaillance des appareils de chauffage au niveau de la majorité des chambres ainsi que la fermeture des douches. Ils assurent aussi qu’ils souffrent du problème de la surcharge à l’intérieur des chambres : «Nous sommes entassés à trois à l’intérieur d’une chambre de deux mètres carrés, avec trois lits, deux tables et deux chaises !

Nos mouvements sont pratiquement impossibles à l’intérieur de ces chambres ! Pire encore, nous souffrons d’un problème de chauffage puisque les radiateurs ne fonctionnent plus dans la majorité des chambres. Les sanitaires sont dans un sale état, au même titre que nos pavillons et la cité en générale, puisque les femmes de ménages et les agents d’entretien ne font plus leur travail.

Nous avons saisi à maintes reprises l’administration sur ces contraintes, mais en vain, le directeur continue sa sourde oreille», nous explique un résident qui soulève également un autre problème au niveau du restaurant de cette cité : «Le resto ne sert qu’un nombre limité de plats à midi comme au dîner, et les étudiants doivent faire la chaîne des heures avant le début du service pour espérer avoir un plat convenable. Nous réclamons l’augmentation du nombre de plats servis au sein de ce resto ainsi que l’ouverture d’une deuxième file d’attente, pour réduire les temps d’attente». Notre interlocuteur soulève également le problème de la cherté des prix des services proposés au niveau du foyer de cette résidence : «Les prix appliqués au niveau du foyer sont exorbitants et sont même plus chers qu’à l’extérieur.

Les maigres sandwichs sont taxés à 70 DA, une limonade à 50 DA et le café à 30 DA. Nous nous demandons où est passé la notion de tarif étudiant ?». Par ailleurs, les plaignants ont soulevé un problème de manque de moyens de transport, notamment à partir de cette cité vers le principal campus de l’université. Ils ont ainsi réclamé ‘’une meilleure organisation des navettes entre la cité et le campus’’.

Oussama Khitouche

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