Une journée d’information sur les différents dispositifs de crédit dont peuvent bénéficier les femmes rurales a été organisée, la semaine dernière, au village rural Boulazazene, dans la commune de Melbou.
Organisée par la section féminine de l’association culturelle Tagrawla N’Yuba, avec l’apport de l’APC, la rencontre a visé les femmes dudit village ainsi que celles des villages limitrophes.
L’objectif est d’informer, d’orienter mais surtout d’encourager les femmes des zones rurales à s’initier dans les activités économiques à petite échelle, leur permettant de développer leurs activités liées à la ruralité via les dispositifs mis en place par l’État.
Animée par Karim Bourbet, représentant de la chambre d’artisanat de la wilaya de Béjaïa, accompagné de Ferhat Boubkeur, représentant de l’ANGEM de Béjaïa, les deux fonctionnaires ont exposé aux femmes les différents dispositifs d’aide, notamment les crédits que l’État alloue pour démarrer ou développer une activité.
«Cette journée d’information vise à rapprocher les femmes rurales de l’administration parce que nous avons constaté que celles-ci ne connaissent pas les conditions et les modalités qui leur permettent de bénéficier des crédits bancaires. Pour leur éviter les déplacements jusqu’à la ville où se trouve les sièges de ces organismes, nous avons pensé au travail de proximité, en organisant cette rencontre de proximité», déclare Yacine Bouhrar, président de l’association Tagrawla N’Yuba.
Et d’ajouter : «Je tiens à remercier les deux conférenciers qui ont répondu favorablement à notre invitation, ainsi que l’APC de Melbou qui nous a beaucoup aidés pour réussir cette activité». Cette rencontre a été une occasion pour les deux conférenciers afin d’expliquer les conditions et les modalités qui permettent aux femmes, notamment rurales, de bénéficier d’un crédit bancaire qui leur permettra de créer leurs propre micro-entreprise.
«Une femme possédant un savoir-faire que ce soit artisanal, agricole ou commercial peut bénéficier d’un accompagnement par le biais de formation-carte artisan et assurance. Elle peut aussi bénéficier d’un crédit bancaire dans le cadre de l’ANGEM, et ce pour booster son activité», explique M. Bourbet. Et d’ajouter : «On a un catalogue de formations 100% pratiques sur différents métiers, notamment ceux ayant trait à des formations pour les jeunes entrepreneurs.
On les forme pour qu’ils sachent comment créer une entreprise et comment la gérer. La dernière étape sera une formation sur tout ce qui concerne les impôts et la Casnos. On organise aussi des séminaires sur les métiers en voie de disparition comme le tissage, la poterie et la dinanderie en partenariat avec l’université et les partenaires économiques».
Aziz Khentous

