Les accotements de la RN106 qui passe, entre autres, par le chef-lieu communal d’Aït R’zine, situé à 85 km de Béjaïa, sont transformés, ces derniers temps, en dépotoirs et en points où l’on jette les gravats et autres débris générés par les travaux de l’auto-construction. En effet, comme constaté récemment, ces abords sont jonchés de débris et de déchets ménagers jetés sans scrupules par des personnes qui ne se soucient guère de l’environnement.
Ainsi, à la sortie ouest de Guendouz, chef-lieu municipal, cet état de fait est constaté de façon accrue avec des amoncellements de déblais et gravats. Ces derniers proviennent des chantiers de construction de logements privés, a-t-on fait savoir. Les ravins et les flancs en déclivité longeant cette route dense en circulation se trouvent également investis par des monticules de gravats amochant et polluant les lieux plantés de centaines d’oliviers.
«Le jet des gravats et débris de l’auto-construction est un sérieux problème, qui pollue la nature et enlaidit les lieux. Pis encore, ces déchets solides, non biodégradables, qui sont amoncelés sur les abords de la RN 106, notamment, débordent à certains endroits sur la chaussée, ce qui la rétrécit et gêne la circulation automobile. Comme les chantiers de l’auto-construction se comptent par dizaines dans la commune d’Aït R’zine, les quantités de déchets qu’ils génèrent sont donc énormes. Les autorités communales devraient se pencher sur ce problème et trouver une solution à ces monticules de débris et déblais, qui envahissent tous les coins et recoins de la localité», a indiqué un habitant du chef-lieu.
Syphax Y.