Les larves de la mouche de l’olive infestent les oliviers

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La prochaine campagne de cueillette des olives s’annonce bonne dans la région de la Vallée du Sahel laquelle compte une importante surface dédiée à la filière oléicole. Les vergers oléicoles de cette région située à l’Est de Bouira affichent une certaine abondance du fruit oléagineux au grand bonheur des propriétaires des oliveraies. L’on s’attelle alors aux préparatifs côté « cueilleurs », et ce, pour « défricher » le terrain pour l’entame de la campagne d’olivaison dans de bonnes conditions. Néanmoins, comme une « trublion », les larves de la mouche d’olive, qui ont fait leur apparition dans certains vergers oléicoles, viennent « gâcher » la fête aux propriétaires des oliveraies qui ne savent plus quoi faire pour endiguer ce mal insidieux.

Comme constaté récemment dans certaines oliveraies à Ath Mansour, Chorfa et M’chedallah des oliviers sont d’ores et déjà investis par cet insecte vorace qui dévore la chair des olives charnues pour « s’engraisser » et devenir une mouche adulte par la suite. Les signes de cette infestation ne trompent pas: des olives pleines de points noirs et carrément déformées et creusées. Il suffit de prendre une olive et ouvrir sa pulpe pour s’en apercevoir de la présence de petites larves à peine visibles qui ont creusé des « galeries » dans la chair du fruit. « A chaque fois que la fructification est abondante, il y a une présence accrue de la mouche d’olive. Cela est vérifiable.

Dans le milieu paysan, l’on affirme que la présence de cet insecte dans les olives prélude à une présence accrue de l’huile dans la pulpe des olives. Cependant, nous sommes vraiment désarmés face à cet insecte ravageur. Les moyens de lutte manquent considérablement. Les propriétaires des vergers oléicoles appréhendent la lutte chimique contre ces insectes, eux qui veulent garder leur olive et son huile indemnes de tous produits chimiques. » affirme avec résignation un paysan d’Ath Mansour qui a constaté à son corps défendant l’infestation de quelques oliviers par les larves de la mouche d’olive. Il est utile de rappeler que lors de la précédente campagne oléicole, la récolte a été durement touchée par la mouche de l’olive. État de fait qui a occasionné beaucoup de dégâts dans les récoltes chez les agriculteurs de la région qui ont essuyé beaucoup de pertes. Ces agriculteurs qui vivent pour la plupart des revenus de la filière oléicole ont assisté impuissant devant les ravages causés par la mouche de l’olive.

Y. S.

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